Annaba. Le désarroi des femmes de ménage de l’APC

Depuis le 1er février dernier, les femmes de ménage relevant de l’assemblée populaire de Annaba perçoivent des salaires amputés des allocations familiales, ce qui est à l’origine d’un mécontentement qui va en s’amplifiant. Ces travailleuses qui souffraient déjà du "mépris accolé à leur fonction, durant toutes leurs années de travail, dénoncent-elles, ont vu leur situation aggravée par cette dépréciation de salaire, la suppression des allocations familiales. Depuis lors, ce qu’elles perçoivent s’apparente au filet social ce qui se répercute négativement sur leur situation sociale. Ce qui les a poussées à exprimer leur colère et à dénoncer ce qu’elles appellent la politique "de marginalisation et de hogra» exercée par les différents responsables de l’APC à leur encontre. Nous avons sollicité tous nos responsables concernés afin qu’ils interviennent en vain "clament-elles. Et d’ajouter » pire encore, nous étions menacés de licenciement dans le cas d’une plainte auprès de qui que ce soit en dehors de notre structure; ils nous ont demandé d’accepter la situation et de rester bouche cousue ». Pour le secrétaire général de l’APC, c’est une opération ordinaire qui entre dans le cadre de la structuration des salaires, effectuée par la CNAS sur une instruction  ministérielle. Et de préciser que cette opération touchait seulement ces femmes de ménage, car elles ne travaillent que deux heurs par jour et la nouvelle décision ministérielle les exclut de toute sorte de prime et donc des allocations familiales du fait qu’elles n’accomplissent pas les huit heures exigées. En ce qui concerne la menace de licenciement, notre interlocuteur a démenti le fait, soulignant qu’elles ont été reçues comme il se doit et qu’il leur a été précisé que c’est un problème relevant de la CNAS.
L’est républicain > 07/05/07 > Toufik Ouazaa