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"Plaintes, emprisonnement et restrictions des libertés"

Publié le 16/01/2019
"Plaintes, emprisonnement et restrictions des libertés : Qui veut décapiter Algérie Part ?" Par La Rédaction -15/01/2019. "La Rédaction d’Algérie Part vit depuis plusieurs semaines au rythme de l’harcèlement judiciaire et des menaces incessantes. Depuis le 25 octobre dernier, date à laquelle Abdou Semmar et Merouane Boudiab, les deux responsables d’Algérie Part, ont été incarcérés, notre Rédaction fait l’objet d’une énorme campagne d’intimidations. A sa sortie de prison, le 08 novembre dernier, notre Rédacteur en Chef, Abdou Semmar, a été privé sans aucune justification légale de l’une de ses libertés fondamentales, à savoir la liberté de voyager. Une Interdiction de sortie du territoire nationale (ISTN) lui a été imposée sans le moindre motif juridiquement acceptable. Quelques jours plus tard, plusieurs plaintes font leur apparition et des intermédiaires anonymes sont dépêchés jusqu’au domicile d’Abdou Semmar pour le rappeler à l’ordre et lui demander de ne plus « s’exposer » pendant cette cruciale période d’élections présidentielles. Le message est clair : arrêtez vos investigations et tenez-vous à carreau ! Mais la détermination de notre Rédacteur en chef n’a pas failli. Et il n’est pas question de se compromettre pendant cette cruciale période politique où nos compatriotes ont plus que jamais besoin de comprendre et d’accéder à des informations vérifiées et sourcées. La sanction tombe rapidement. La plainte de l’opérateur Djezzy parvient au domicile d’Abdou Semmar. Le 20 janvier prochain, l’opérateur de téléphonie mobile détenu à 51 % par l’Etat algérien va exiger pas moins de 5 millions de Da ! Une fortune pour un média modeste comme Algérie Part. Et quelle sera l’attitude des juges du tribunal de Boufarik le 20 janvier prochain ? Vont-ils emboîter le pas à leurs collègues du tribunal de Bir Mourad Raïs qui ont placé sous mandat de dépôt Abdou Semmar et Merouane Boudiaf dans une similaire affaire de diffamation ? Ces manœuvres hostiles dirigées à l’encontre d’Algérie Part visent clairement la décapitation de notre média qui dérange plus que jamais des chapelles politiques et des hauts responsables terrifiés par nos investigations. Nous prenons à témoin l’opinion publique et nous comptons énormément sur le soutien de nos lecteurs et lectrices. Le combat continue..."
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Les Commentaires

À l'heure où dans les vraies démocraties, la colère du peuple qui gronde est prise en compte, les résponsables se remettent en question et proposent un grand débat national déstiné à répondre aux préoccupations des gens en toute indépendance et en garantissant toute impartialité. Notre pays au contraire prend le chemin inverse. Il préfère baîllonner la liberté de s'exprimer et également restreindre la liberté de mouvements de ceux qui essayent de lui donner une chance d'aller encore plus de l'avant et pour mieux s'ensortir. À travers, certes, la critiques constructive, à travers la vigilence pour mettre le doigt là où se trouvent les lacunes et les failles de notre pays pour les améliorer ou attirer l'attention sur ce qui ne va pas etc...
Réduire au silence ces gens, c'est une erreur. Parce qu'elle ne reflète pas la bonne régle démocratique, parce qu'elle n'agrandit pas notre pays aux yeux du monde, pour ne pas dire l'exposer à la risée et ainsi le diriger, par ces méthodes blâmables, inéxorablement vers la mauvaise direction, vers l'échec.
"La démocratie confisquée"

"Un tribunal d'Alger a condamné le journaliste Adlene Mellah à un an de prison ferme pour « attroupement ». Mellah est le directeur de deux sites d'informations : Algérie Direct et Dzair Presse. Il a été arrêté après avoir participé à une manifestation de soutien au chanteur Reda City 16, détenu depuis octobre dernier. Pour Souhaieb Khayati, un porte-parole de Reporters sans frontières à Tunis, cette condamnation s’inscrit dans une campagne visant à intimider les journalistes".
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