" Par Nabil Semyane /05 Février 2019 | 18:08/A.1"
"Les rapports des ONG internationales non gouvernementales sur la corruption en Algérie ne dérangent point l’Algérie, à en croire Tayeb Louh qui préfère le mécanisme d’évaluation onusien.
Devant les députés à qui il présentait mardi un amendement du dispositif actuel de prévention et de lutte contre la corruption, il a déclaré que « l’Algérie ne doit obéir qu’aux mécanisme onusiens, lorsqu’il s’agit d’évaluer sa politique en matière de lutte contre la corruption ».
Selon notre ministre de la Justice « les rapports des ONG internationales non gouvernementales qui ne prennent pas en considération les avancées réalisées par l’Algérie dans ce domaine ne nous intéressent pas ».
En égrenant les arguments à l’appui de son amendement Tayeb Louh a rappelé que « l’Algérie adhère à la Convention Internationale de Lutte Contre la Corruption, c’est l’un des premiers pays à l’adopter en 2004, du coup nous sommes engagés par ses déférentes disposition »
Puis de revenir encore sur les rapports des ONG pour dire que « ce qui s’écrit ici et là sur le classement de l’Algérien ne nous intéresse point et encore moins nous inquiète, c’est l’évaluation onusienne qui nous importe de prendre en considération »
Tayeb Louh souligne en outre que « l’Algérie fait confiance à ses institutions en charge de la lutte contre la corruption et surtout les mesures prises dans ce sens par le président Abdelaziz Bouteflika.
Tout en rappelant que l’Algérie est un membre actif du dispositif africain de « l’Evaluation par les Pairs », il cite l’organe de lutte contre la corruption en plus des différentes mesures sur le plan pénal et judiciaire.
Tayeb Louh rappelle aussi l’appel du président Bouteflika, dans son message de 1er novembre, à constituer « un front populaire consolidé pour lutter contre les maux économiques et sociaux, notamment la corruption"
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