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Annaba. SNMG- Les petits patrons mis à l’index

Publié le 13/05/2007

Le smig à 12 000 DA et affiliation à la CNAS -  Depuis le début de l’année en cours, pas moins de 99 établissements privés installés à Annaba, activant principalement dans la restauration, ont reçu la visite des inspecteurs du Travail dans le cadre de l’application des nouvelles dispositions fixant le SNMG à 12 000 DA à partir de janvier 2007.
Sur 1 007 travailleurs employés, 58 ne bénéficient pas du salaire minimum légal exposant, ainsi, leurs patrons à la rigueur de la loi. “Ce qui nous intéresse surtout, c’est la protection de cette couche sociale, la plus vulnérable, d’autant plus que la plupart n’osent pas demander leurs droits de peur de perdre leurs emplois”, précise le directeur du travail de la wilaya de Annaba.
Ce dernier a assuré que cette opération allait se renforcer au cours de la prochaine saison estivale, période “où les abus sont monnaie courante”.
Cependant, selon notre interlocuteur force est de reconnaître que ces employés, pour la plupart des jeunes exclus du cycle scolaire, ainsi que leurs parents, ne sont guère exigeants de ce côté, car ils préfèrent “plutôt un salaire de 5 000 DA que de rester chômeurs”. Une situation et des pratiques que les inspecteurs du Travail comptent bien éradiquer en faisant  “connaître la loi aux employeurs et aux employés”. Si l’implication de ces derniers est primordiale dans la lutte contre l’emploi précaire, force est de reconnaître qu’ils dénoncent rarement les abus dont ils sont eux-mêmes victimes.
Il reste encore beaucoup à faire dans ce domaine, mais la machine est en branle et la guerre contre le travail au noir est définitivement déclarée, à en croire les responsables de l’administration concernée. En plus du non-versement du salaire  minimum exigé par la loi, une récente enquête a fait ressortir un autre mal, la non-déclaration, pourtant obligatoire, par les employeurs de leurs travailleurs à la Cnas.
Cette malversation a été surtout constatée chez une grande majorité des établissements du privé employant moins de 20 personnes. Selon la même enquête qui a touché 191 établissements pour un effectif global de 2 324 employés, 164 cas de  défaut de déclaration ont été enregistrés.
Cette pratique généralisée à travers tout le territoire national a fait réagir le ministère du Travail qui va lancer au début du mois prochain une vaste enquête afin de dresser un tableau exhaustif de la situation qui lèse aussi bien les employés que l’administration. L’objectif est de déterminer les causes de cette défaillance afin d’apporter les corrections qu’il faut et prendre les mesures qui s’imposent.

Liberté > 13/05/07 >  Hafiza M.

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