Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/"Annaba ouvre ses bras au Ramadhan"
Zone Membre
Publicités

"Annaba ouvre ses bras au Ramadhan"

Publié le 04/05/2019
"L J I" 4/05/2109 la rédaction "Annaba ouvre ses bras au Ramadhan, A quelques jours qui nous séparent du ramadhan et sur fond de Hirak populaire, Annaba, à l’instar du reste des régions du pays, se prépare à accueillir ce mois ‘’sacré’’, événement synonyme pour de nombreux ménages de charges supplémentaires. En plus du côté spirituel du mois de ramadhan qui constitue, pour de nombreuses familles annabis, l’occasion pour se rassembler autour de la fameuse ‘’chorba’’ et partager des moments ‘’spéciaux’’ que ce seul rendez-vous religieux arrive à créer, le mois du jeune devient, faut-il en convenir, de plus en plus insupportable à gérer par une grande frange de la société confrontée, pour la plupart d’entre-elle, à un quotidien difficile, résultat de la dégradation du pouvoir d’achat notamment. Ainsi, à moins d’une semaine du ramadhan, les prix des fruits et légumes flambent déjà dans les marchés de Annaba. Une petite virée à travers les principaux marchés de la ville, en l’occurrence le marché de fruits et légumes d’El-Hattab et celui dit couvert du centre-ville, renseigne, on ne peut mieux, de cette triste réalité, devenue traditionnelle durant chaque ramadhan. Les revendeurs, comme à l’accoutumée, au marché d’El-Hattab, lieu le plus fréquenté par les ménages à longueur d’année, plus particulièrement durant ce mois sacré, saisissent cette occasion pour majorer les prix de leurs produits, sachant pertinemment que les consommateurs sont contraints d’acquérir certains légumes, ingrédients indispensables pour la chorba du ramadhan. Bien avant l’arrivée de cet évènement religieux, les prix des légumes ont commencé à faire leur ascension au point de désorienter la ménagère. Cette ascension des prix donne d’ores et déjà un aperçu inquiétant de ce que sera la mercuriale durant le mois de ramadhan. A titre illustratif, la pomme de terre, vendu il y a quelques jours seulement, entre 40 et 45 da le kilogramme, est désormais proposé un peu partout à Annaba, entre 50 et 55 da. Le client est trop souvent contraint, quand il le peut, de fouiner dans les cageots à la recherche de quelques pièces encore intactes. La tomate et le poivron ont vu leurs prix majorés de respectivement de 20 et 25 da pour être cédés entre 80 et 120 da le kilogramme. Les amateurs de hors d’œuvres sont contraints d’acquérir la salade, produit très prisé par les jeûneurs, à 80 da le kilogramme alors qu’elle était proposée, il n’y a pas très longtemps, à 30 da le kilogramme. La flambée des prix semble n’épargner aucun produit alimentaire, nous a confié cette dame qui parait désorientée face à frénésie des prix qui a, non seulement touché les légumes et les fruits, mais également d’autres produits tels ‘’le fric’’, denrée essentielle pour la préparation de la délicieuse chorba fric de ramadhan, maîtresse incontournable garnissant la Meïda de côté fruit, et à défaut de savourer certains produits dont leurs prix ont été saisis par cette hausse vertigineuse allant, pour les pêches ; cédés il quelques jours seulement, à 100 da le kilo, sont proposés à la coquette somme de 180 da le kilogramme, les raisins font de ’’timides apparitions’’ en affichant des prix exorbitants 300 da le kg. Il va sans dire que d’autres commerces spécifiques à ce mois de jeunes suivront la valse des prix, à partir du premier jour de ce mois sacré, à l’exemple des revendeurs à la sauvette des fines herbes et des pois chiches mouillés. Les prix des viandes rouges et blanches connaitront la même frénésie des prix. Le kilo du poulet oscille entre 230 à 250 kg et celui de la viande rouge en 1000 et 1500 da. De nombreuses ménagères et chefs de foyers, face à la cherté de la vie et à la détérioration de leur pouvoir d’achat, se disent contraints à réduire leur train de vie et à changer leurs habitudes culinaires. D’autres plus ‘’calculateurs’’ ont économisé, au fil des mois, les sommes nécessaires pour « passer normalement le ramadhan ». L’ère des tables bien garnies semble révolue. Cette année, selon une ménagère rencontrée au niveau du marché du centre-ville, on se contentera d’une chorba et d’un plat amélioré. Le dessert sera constitué de flan et autres délices économiques préparés à la maison tels la Besboussa ou la H ’rissa, a déclaré à l’index, cette enseignante de profession. Des charges très laborieuses pour les petits ménages et mêmes les bourses moyennes. En effet, en plus des dépenses inhérentes au ramadhan, les ménagères redoutent également celle de l’Aïd El-Fitr, avec les variétés de gâteaux à préparer et vêtements neufs à acheter aux enfants. L’austérité et les restrictions financières déjà constatées l’année dernière au niveau des budgets d’un grand nombre de foyers, seront également de mise cette année. A la fin du mois de ramadhan, et inévitablement, certains tenteront tant bien que mal de combler ‘’les trous’’ de leur budget, d’autres calculeront, par contre, les gains amassés en ce mois de piété ...".
« Actualité précédente
"Annaba : Les protestataires toujours en force"
Actualité suivante »
Algérie:Saïd Bouteflika a été arrêté"

Les Commentaires

"UN QUOTIDIEN DIFFICILE"

Le mois du jeune devient, faut-il en convenir, de plus en plus insupportable à gérer par une grande frange de la société confrontée, pour la plupart d’entre-elle, à un quotidien difficile, résultat de la dégradation du pouvoir d’achat notamment.
"cette triste réalité, devenue traditionnelle durant chaque ramadhan"

Les prix des fruits et légumes flambent déjà dans les marchés de Annaba.
"pertinemment que les consommateurs sont contraints d’acquérir certains légumes, ingrédients indispensables pour la chorba"

Les prix des légumes ont commencé à faire leur ascension au point de désorienter la ménagère.
"La pomme de terre, vendu il y a quelques jours seulement, entre 40 et 45 da le kilogramme"

Est désormais proposé un peu partout à Annaba, entre 50 et 55 da.
"Le client est trop souvent contraint, quand il le peut, de fouiner dans les cageots à la recherche de quelques pièces encore intactes"

La tomate et le poivron ont vu leurs prix majorés de respectivement de 20 et 25 da pour être cédés entre 80 et 120 da le kilogramme. Les amateurs de hors d’œuvres sont contraints d’acquérir la salade, produit très prisé par les jeûneurs, à 80 da le kilogramme alors qu’elle était proposée, il n’y a pas très longtemps, à 30 da le kilogramme.
"La flambée des prix semble n’épargner aucun produit alimentaire, nous a confié cette dame qui parait désorientée face à frénésie des prix"

Non seulement touché les légumes et les fruits, mais également d’autres produits tels ‘’le fric’’, denrée essentielle pour la préparation de la délicieuse chorba fric de ramadhan, maîtresse incontournable garnissant la Meïda.
" côté fruit, et à défaut de savourer certains produits dont leurs prix ont été saisis par cette hausse vertigineuse"

Les pêches ; cédés il quelques jours seulement, à 100 da le kilo, sont proposés à la coquette somme de 180 da le kilogramme.

Les raisins font de ’’timides apparitions’’ en affichant des prix exorbitants 300 da le kg.

"Les prix des viandes rouges et blanches connaitront la même frénésie des prix"

Le kilo du poulet oscille entre 230 à 250 kg et celui de la viande rouge en 1000 et 1500 da.
"De nombreuses ménagères et chefs de foyers, face à la cherté de la vie et à la détérioration de leur pouvoir d’achat, se disent contraints à réduire leur train de vie et à changer leurs habitudes culinaires"

D’autres plus ‘’calculateurs’’ ont économisé, au fil des mois, les sommes nécessaires pour « passer normalement le ramadhan ».
" L’ère des tables bien garnies semble révolue"

Cette année, selon une ménagère rencontrée au niveau du marché du centre-ville, on se contentera d’une chorba.
"les ménagères redoutent également celle de l’Aïd El-Fitr"

Vêtements neufs à acheter aux enfants. L’austérité et les restrictions financières déjà constatées l’année dernière au niveau des budgets d’un grand nombre de foyers.
"Pendant de les oligarques s'empiffrent"

A la fin du mois de ramadhan, et inévitablement, certains tenteront tant bien que mal de combler ‘’les trous’’ de leur budget.
"Un PEUPLE QUI lutte pour vivre et manger à sa faim"

Dur depuis plusieurs décennies à cause: D'UN GOUVERNEMENT CORROMPUS, VOYOUS, BANDITS, VOLEURS!...(que le tout puissant les punissent tous), d'avoir laisser la population dans la "MISERE".
"Des prix exorbitant"

Djamaâ el Djazaïr est financée par l'État algérien pour un budget public initial de 1 milliard d'euros, soit environ 1,5 milliard de dollars. Fin 2016, son coût (hors budget décoration) dépasse déjà les deux milliards d'euros.

La Grande-Mosquée d'Alger va coûter 1 000 milliards de centimes.
"Le stade de Tizi Ouzou plus cher que ceux de Turin et de Munich"

Il coûtera 5 000 milliards de centimes, avoisine largement les 350 millions d’euros.
"Le projet d’extension de l’Aéroport international Houari Boumediene d’Alger"

A coûté plus de 80 milliards de DA.
"L’autoroute Est-Ouest à 13 milliards de dollars : un gouffre financier"

L’autoroute est-ouest : Le kilomètre le plus cher au monde!.
Autoroute Est-Ouest en Algérie: un milliard de dollars de commissions ...

"Triste révélation d’un journal suisse : Algériens, voici où va votre argent !"

Le stade, qui sera inauguré en 2019 et dont les travaux ont débuté en 2010, indique le journal qui signale que ceux-ci «ont connu plusieurs arrêts et de nombreuses réévaluations qui ont constitué un véritable gouffre financier», aura coûté au contribuable algérien la bagatelle de 350 millions d’euros. «Soit plus du double du nouveau stade de la Juventus Turin, qui a coûté 155 millions d’euros pour une capacité de 40 000 places. Et un peu plus que l’Allianz Arena du Bayern Munich qui a coûté 346 millions d’euros, mais avec une capacité de 75 000 places assises», note Le Matin.
"Pots-de-vins sur l’autoroute Est-Ouest : une bombe dans le trafic"

Procès autoroute est-ouest : « Amar Ghoul a touché des pots-de-vin »
"Algérie focus"




La reprise du procès du scandale de l’autoroute Est-Ouest a été houleuse. Alors que le juge a entamé la lecture des 250 pages du procès de renvoi, un des accusés monte au créneau.

Addou Tadjeddine accuse l’actuel ministre des transports, Amar Ghoul, à l’époque ministre des Travaux publics, d’avoir touché « son dû », donc un pot-de-vin, par le biais de Tayeb Kouidri en fuite actuellement. L’argent dont il est question aurait été versé par le bureau d’étude français EGIS. Au passage, Sid Ahmed Addou affirme qu’il a été l’intermédiaire de l’entreprise française Razel qui a obtenu le marché du barrage Tabbellout de Jijel pour 160 millions d’euros.



Selon l’arrêt de renvoi, 16 personnes, en majorité des fonctionnaires du ministère des Travaux publics sont poursuivies pour corruption dans cette affaire de l’autoroute Est-ouest et d’autres projets de travaux publics et de transports à Alger. Il s’agit des projets de réalisation de l’autoroute Est-ouest, le projet du barrage de Kef Eddir dans la wilaya de Tipasa, des projets de tramways et enfin des projets de téléphériques à Constantine, Tlemcen, Skikda et Bab El Oued (Alger).

"Pendant ce temps"

La mère de famille Algérienne compte ses quelques sous pour acheter un kilo de tomates!.
"Les milliards coulent à flot"

Et le peuple ne mange pas à sa faim!.
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires