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Algérie:Saïd Bouteflika a été arrêté"

Publié le 04/05/2019
"Le Point Afrique"4/05/2019 à 19h07 la rédaction "Saïd Bouteflika a été arrêté, D'après plusieurs médias, la police algérienne à procédé à l'arrestation du plus jeune frère de l'ancien président Abdelaziz Bouteflika et a également interpellé le général Bachir Athmane et Mohamed Mediene, deux anciens chefs des services de renseignements, rapportent plusieurs médias algériens dont la chaîne de télévision Ennahar TV. police algérienne a arrêté le frère cadet de l'ancien président aux côtés de deux anciens chefs des services de renseignements, « Ils sont actuellement auditionnés par les services de la DGSI, dans le cadre de l'enquête sur leurs activités, qui ont été dénoncées par le chef d'état-major de l'ANP », croit savoir Tout sur l'Algérie, le média francophone. Le frère et conseiller de l'ancien président de la République, âgé de 61 ans, est un mystère pour les Algériens. Saïd Bouteflika a su se construire en vingt ans un vaste réseau dans le pays et à l'étranger. La nouvelle de son arrestation a été confirmée plus tard dans la soirée de ce samedi par un responsable de la sécurité, sous couvert d'anonymat auprès de divers sources dont l'AFP. Cependant cette source n'a pas précisé les raisons des arrestations de Saïd Bouteflika, du général Mohamed Mediene dit Toufik, patron des services secrets d'Algérie durant 25 ans et de l'ex-coordinateur des services de renseignements Athmane Tartag alias "Bachir". Un mois après le départ d'Abdelaziz Bouteflika « Le général Ahmed Gaïd Salah avait accusé publiquement [le général] Toufik de comploter contre l'armée et le mouvement populaire, avant de lui lancer un dernier avertissement, le sommant de cesser ses activités. Pour le général Tartag, il était considéré comme proche du clan présidentiel, notamment de Saïd Bouteflika. Il avait démissionné de son poste de chef de la Direction des services de sécurité (DSS) le jour de la démission de Bouteflika, le 2 avril dernier. Le chef d'état-major de l'ANP avait accusé également, sans le nommer, Saïd Bouteflika d'être à la tête de la issaba (bande) qui a confisqué le pouvoir présidentiel. Selon le général Khaled Nezzar, le frère cadet de l'ex-président Bouteflika voulait instaurer l'état d'urgence ou l'état de siège, et avait même envisagé de limoger Gaïd Salah » poursuit TSA dans une alerte ce samedi après-midi. Saïd Bouteflika, qui a longtemps conseillé le chef de l'État, était considéré comme le véritable numéro un de l'exécutif depuis l'accident vasculaire cérébral dont son frère a été victime en 2013. L'ancien syndicaliste et ancien professeur à l'Université des sciences et de la technologie d'Alger a rejoint la présidence, comme conseiller spécial du chef de l'État, à l'élection de son frère aîné en 1999".
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