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"Algérie : un frère de l’ex-président Bouteflika et deux ex-patrons du renseignement arrêtés et incarcérés"

Publié le 06/05/2019
"Le Monde" Algérie : Par Amir Akef• Publié le 04 mai 2019 à 19h47, mis à jour hier à 17h29 un frère de l’ex-président Bouteflika et deux ex-patrons du renseignement arrêtés et incarcérés, Ces arrestations, touchant des personnages tout-puissants durant le règne du dirigeant déchu, interviennent au lendemain du onzième vendredi de mobilisation. avril. ANIS BELGHOUL / AP Saïd Bouteflika, le frère et conseiller de l’ancien chef d’Etat, Abdelaziz Bouteflika, poussé à la démission le 2 avril, et deux anciens patrons des services de renseignements, le général de corps d’armée à la retraite Mohamed Médiène, dit « Toufik », et le général à la retraite Athmane Tartag, dit « Bachir », ont été arrêtés, samedi 4 mai, selon les médias locaux et une source sécuritaire interrogée par l’Agence France-Presse (AFP). Les trois hommes auraient été entendus par la direction de la sécurité intérieure (DGSI) après leur arrestation, et ont été incarcérés dimanche par un juge militaire, a rapporté la télévision d’Etat. Ces arrestations, qui touchent des personnages tout-puissants durant le règne du président Abdelaziz Bouteflika, interviennent au lendemain du onzième vendredi de mobilisation populaire pour un changement de régime. Le chef d’état-major, le général Ahmed Gaïd Salah, qui continue de s’en tenir à une transition dans le cadre de la Constitution, a été largement critiqué par les manifestants. Des pancartes appelant à l’arrestation de Saïd Bouteflika ont également été brandies. Lire aussi :| En Algérie, « on marchera jusqu’à ce que toute la bande des hommes à “Boutef” parte » La chute du clan présidentiel Ces arrestations étaient presque attendues depuis la rupture ouverte entre Ahmed Gaïd Salah et le clan présidentiel avec lequel il était lié depuis au moins 2004. Saïd Bouteflika, devenu un quasi-régent depuis l’accident vasculaire cérébral de son frère en 2013, le général Toufik, tout-puissant patron des services de renseignement pendant un quart de siècle avant son limogeage en 2015, et Bachir Tartag, son successeur, ont, en effet, été accusés le 30 mars par le général Ahmed Gaïd Salah de « conspirer autour des revendications du peuple », afin d’entraver les solutions préconisées par l’armée pour sortir de la crise".Le chef de l’armée visait une ultime tentative du clan présidentiel de gérer la sortie du président Bouteflika. Il reprenait les expressions de « forces extra-constitutionnelles » et de « bande » (généralement utilisées par l’opposition) pour désigner les trois hommes. Saïd Bouteflika avait, en effet, rencontré le général Médiène pour concocter une transition qui serait dirigée par l’ancien chef de l’Etat, le général Liamine Zeroual, lequel avait confirmé avoir reçu une telle demande. Lire aussi :| Abdelaziz Bouteflika... des amis, une fratrie et des relents de corruption Le 30 avril, le général Khaled Nezzar, ancien ministre de la défense, a fait à son tour un témoignage à charge contre Saïd Bouteflika : selon lui, le frère cadet de l’ex-président était prêt à décréter l’état de siège ou d’urgence pour faire face au mouvement populaire et a envisagé de démettre Ahmed Gaïd Salah.Le pouvoir algérien, confronté à une contestation pacifique inédite, multiplie les gestes censés satisfaire une population qui refuse massivement la tenue d’élections annoncée pour le 4 juillet et exige une transition dirigée par des personnalités indépendantes. Le chef de l’armée a ainsi demandé à la justice d’« accélérer » le traitement des affaires de corruption. Ces dernières semaines, plusieurs oligarques proches de Saïd Bouteflika ont été arrêtés, notamment Ali Haddad et les frères Kouninef. Issad Rebrab, patron du groupe Cevital, soupçonné d’être proche du général Toufik mais dont les relations avec le clan Bouteflika ont été difficiles, a également été emprisonné. L’ancien premier ministre Ahmed Ouyahia et l’ancien chef de la police Abdelghani Hamel ont eux aussi été entendus par le procureur pour des affaires de corruption". (Amir Akef Alger, correspondance).
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