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"Le président de la Cour des comptes : «Nous n’avons pas respecté la loi !»"

Publié le 16/05/2019
"ALGERIE PATRIOTIQUE" 16/05/2019 "Le président de la Cour des comptes : «Nous n’avons pas respecté la loi !» Abdelkader Benmarouf, président de la Cour des comptes. New Press Par Mounir Serraï − Abdelkader Benmarouf, président de la Cour des comptes, avoue que cette institution qu’il dirige depuis 1995 a fonctionné pendant de très longues années en infraction à l’article 16 du décret de sa création, relatif à la publication de ses rapports annuels afin qu’ils soient consultables et accessibles au grand public.Intervenant sur les ondes de la Chaîne III, M. Benmarouf affirme que la Cour des comptes n’a jamais publié ses rapports sous l’ère Bouteflika. Refusant de parler d’un réel dysfonctionnement, M. Benmarouf reconnaît tout de même que la Cour des comptes est confrontée au même problème que rencontrent toutes les cours des comptes. «Le rapport annuel, qui synthétise les principales observations, les constats et les principales recommandations adressées aux pouvoirs publics en matière de gestion des deniers publics, doit être rendu public. C’est mentionné dans l’article 16 de notre ordonnance. Il se trouve que ce rapport annuel n’a été rendu public que deux fois de l’histoire de la Cour des comptes en Algérie. Mais nous faisons chaque année des rapports annuels», souligne-t-il. Ces deux rapports dont a parlé le président de la Cour des comptes ont été rendus publics à l’époque de Liamine Zeroual. Autrement dit, aucun rapport n’a été rendu public durant le règne de l’ex-président Bouteflika. Pour M. Benmarouf, la non-publication des rapports annuels n’a pas tout à fait compromis le travail de la Cour des comptes. Mais, précise-t-il, «elle a coupé une relation importante pour la Cour qui est le dialogue et l’information du citoyen. C’est un vecteur très important et une des missions de la Cour. C’est aussi fondamental pour la transparence». M. Benmarouf dit avoir sollicité à deux reprises la publication des rapports annuels de la Cour des comptes, en vain : «J’ai sollicité la publication des rapports à deux reprises, mais je n’ai pas eu de réponses. J’ai toujours déclaré publiquement que la Cour tenait à ce que ses rapports soient rendus publics.» L’invité de la Chaîne III a par ailleurs affirmé que la Cour des comptes ne détenait pas à son niveau des dossiers de corruption susceptibles d’être transmis à la justice. Il explique que le travail de la Cour a un cheminement logique et que ses travaux suivent leur cour normal. Autrement dit, quand il y a des faits relevant du pénal, ils sont transmis automatiquement aux instances compétentes en la matière, conformément à ce que prévoit la législation". M. S.
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Les Commentaires

"LA HONTE D'UN GOUVERNEMENT"

UNE BANDE DE CRAPULE./
"UN GOUVERNEMENT DE VOYOUS! DES VRAIS GANGSTERS"

* Bien qu'à l'origine un gangster fasse partie d'un gang, il est fréquemment employé improprement pour un « truand ».

* Les gangsters gèrent souvent leurs opérations comme leurs affaires pour autant qu’ils offrent un « produit » ou un « service », bien qu’illégal, ou, comme c’est parfois le cas, une affaire légitime.

* Ils sont aussi activement engagés dans d’autres marchés en demande tels que le commerce des narcotiques, les services d’entremetteur, le trafic d’humain, la provision de faux documents, mafia dans l'immobiliers, dans les tribunaux, une puissance construite sur le trafic de cocaïne, planche à billets, comptes offshores, permis de conduire, constructions, trafic portuaires,...et ainsi de suite.

* De nombreux gangsters s’engagent dans l’extorsion, l’intimidation, pots de vin, la corruption et l’influence sur les syndicats. Ils sont aussi connus pour tenter de manipuler les décisions des institutions civiles, telles que les procès et les élections politiques...!
"Où va l'Algérie ?"

L'Algérie arrive à un tournant de son histoire : est ce pour autant la fin d'un régime antidémocratique ou le début du chaos ? Comment parler d'un régime antidémocratique ? Comment évoquer une gouvernance qui bafoue sa propre constitution, en occultant ce qui la caractérise en premier lieu, la corruption et la gabegie ?
"Mohamed Sifaoui" traite ici de la confiscation de tout un pays par un seul clan. Une sorte de clique qui, au lendemain de l'indépendance, usant de force, s'est imposée comme la seule autorité, au nom d'une prétendue " légitimité historique " glanée durant la guerre anticoloniale. L'interminable fin de règne d'Abdelaziz Bouteflika ne laisse transparaître aucune perspective pouvant garantir une stabilité pour ce pays.
Oui, il nous faut poser la question : " Où va l'Algérie ? " Comme il est nécessaire de nous interroger sur les risques en cas de déstabilisation de l'autre côté de la Méditerranée.
Un essai fondamental.
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