Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/"Ces amis qui ne nous veulent pas du bien"
Zone Membre
Publicités

"Ces amis qui ne nous veulent pas du bien"

Publié le 27/05/2019
"L Q O" 27/05/2019 "Ces amis qui ne nous veulent pas du bien, par Moncef Wafi "La révolution du sourire dérange et c'est un fait établi. Le hirak a déclenché inévitablement une contre-révolution, pour satisfaire à la vérité universelle, interne, chapeautée par les résidus du régime de Bouteflika et les tenants du statu quo, et de l'extérieur par les ennemis du pays, chacun ses raisons propres. Si la France suit avec vigilance ce qui se passe en Algérie craignant pour ses intérêts et sa sphère d'influence, les monarchies du Golfe, elles, veulent la défaite du mouvement populaire et l'avortement d'une véritable démocratie de peur que l'Algérie ne fasse des émules et entraîne le soulèvement de leurs propres populations brimées et maintenues sous le joug de la répression. A la tête de cette offensive contre-révolutionnaire, Riyad et Abu Dhabi, les parrains des automnes sanglants arabes qui n'hésitent pas à mettre le feu aux autres pays pour maintenir des régimes « amis » au pouvoir. Ces deux capitales sont régulièrement accusées d'alimenter financièrement et militairement des contre-révolutions et la dernière en date est celle de la Yéménite Tawakkol Karman, prix Nobel de la paix 2011. « Ces deux pays craignent les révolutions même au Mozambique ou dans un Etat en Amérique du Sud », a-t-elle déclaré lors d'un séjour en Turquie. Elle a évoqué les exemples de l'Algérie et du Soudan qui ont surpris « les despotes de notre monde arabe ». Citée par l'agence turque Anadolu, elle affirme que l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis tentent aujourd'hui « de s'ingérer dans les affaires de ces deux pays pour transformer leur printemps en automne ». Ce n'est pas la première fois que Riyad et Abu Dhabi sont désignés comme les responsables des contre-révolutions, « mobilisant l'argent du Golfe, la complicité occidentale et les gangs locaux », un rôle néfaste joué également par les autres monarchies de la région. En effet, on se rappelle des révélations du repenti Hamad bin al-Jassem al Thani, le fantasque ex-Premier ministre et ex-chef de la diplomatie qatarie qui ont apporté un éclairage sur le complot international contre la Syrie. Dans un entretien accordé à la BBC, l'ancien ministre des Affaires étrangères de l'Emirat reconnaît, preuves à l'appui, que son pays a été mandaté par l'Arabie saoudite et les Etats-Unis pour s'occuper du dossier syrien. Le Qatar soldait alors ses comptes avec les pays de la région qui l'ont blacklisté en balançant sur une conspiration internationale impliquant Américains, Turcs, Saoudiens, Emiratis, Marocains, Jordaniens, Israéliens, Français et Britanniques. C'est dire la dimension d'un plan visant à désintégrer un Etat quitte à le livrer aux groupes terroristes. Concernant l'Algérie, celui qui avait menacé notre pays par son retentissant « Votre tour viendra », affirmait que c'est encore le Qatar qui finance la chaîne de l'ex-FIS Al-Magharibia, chargée de ternir l'image de l'Algérie. C'est dire la nature infecte de ces amis qui ne nous veulent pas du bien".
« Actualité précédente
"Les scélérats de la République"
Actualité suivante »
"Election présidentielle: Une équation sans inconnues ?"

Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !

Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires