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"Soirées ramadhanesques : Annaba rend hommage à ses artistes"

Publié le 31/05/2019
"Le Provincial" 25/05/2019 Soufiane Sadouki "Soirées ramadhanesques : Annaba rend hommage à ses artistes,   Soirées ramadhanesques : Annaba rend hommage à ses artistes  "Après les hommages rendus aux chanteurs Ali Mabrouk et Mohamed Bouhara, lors de la quatorzième édition du festival national de la musique et chanson citadine, organisée du 15 au 21 mai, la direction de la culture de la wilaya d’Annaba a organisé, mercredi et jeudi 22 et 23 mai, deux soirées en hommage au grand chanteur de Malouf de la ville, Hassan El Annabi. Un évènement au croisement duquel plusieurs générations d’artistes, musiciens et chanteurs de Chaâbi et Maâlouf ont accordé leurs violons, ouvrant, jouant et chantant ensemble, et ce, afin de marqué d’une pierre blanches ces deux dernière soirée de la 14e édition du festival national de la musique et chanson citadine. Pour cause les deux soirées furent animées par la fine fleur du Malouf et les anciens compagnons du défunt chanteur Hassan El Annabi, à l’image de Hamdi Bennani, M’barek Dakhla, Dib Layachi. Pour la première soirée, c’est le fils d’Hassan El Annabi, Ali Ouchel, qui a ouvert le bal. Fayçal Kahia a magnifiquement interprété «Gheb Felk El Ahbab», avant de laisser, sous un tonnerre d’applaudissement, place à Salim Refès, qui a, quant à lui, interprété «Ya Mohamed Ya Djawharat Ôkdi». M’barek Dakhla et Azzedine Bechna ont clôturé la soirée. La deuxième soirée a été animée par Allaoua Bouchemsa, Salah Benini, Cheikh Bibi, avant d’être clôturée par les deux géants du malouf à Annaba, Ayachi Dib, l’élève de Tahar Fergani, et l’ange blanc Hamdi Bennani. Ensemble et séparément, ces artistes, ces légendes vivantes de la musique citadine bônoises ont, l’espace d’un instant, rappelé au souvenir de l’assistance, l’âge d’or du Malouf et du Chaâbi à l’époque où l’on trouvait dans une cafétéria, espaces public et coins de plages de la Coquette, un chanteur ou encore des musiciens qui jouaient pour animer les soirées estivales et ramadhanesques. Un voyage dans le temps, la vision d’une Bône, d’une Vieille Ville qui a porté en son sein et engendré quelques-uns des plus talentueux artistes de cette partie de la méditerranée. La musique citadine est plus que de la musique du chant, c’est une culture, un art et un mode de vie qui fait partie intégrante de l’Histoire et des histoires intimes da la Coquette, des récits des soirées, des paroles des chansons, du comment elles ont vu le jour, du vécu et des tragédies que les chanteurs et musiciens ont traversé et que l’on retrouve, découvre dans leurs créations. L’âme et l’essence d’Annaba respirent la musique citadine qui est l’histoire de la Coquette, de tout temps. Une Histoire et des histoire que des hommes à l’image de l’historien M. Boubaker Lakhdar, ont sauvegardé, et ce, à travers une série de livres et publications dédiés à l’histoire de la musique citadine ou encore à travers la création d’associations, à l’image de « l’association des élèves et fans de Hassan El Annabi » dont le fondateur, M. Boubaker Lakhdar, fut honoré et remercié lors de ce festival, étant l’un des gardiens de l’histoire de la musique citadine bônoise. Un hommage a, par ailleurs, été rendu à l’historien Boubaker Lakhdar, fondateur de l’association des élèves et fans de Hassan El Annabi".
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