Suite aux rumeurs sur son état de santé, Le démenti de Bouteflika signé à Annaba. Ceux qui en douteraient encore, Annaba n’est pas le Val de Grâce. Un président de la République y vient pour une visite de travail et d’inspection, et non pour des soins à fortiori lorsque ceux-ci ne sont ni nécessaires ni prescrits. C’est du moins ce qu’indiquent en première lecture, la visite qu’entreprend aujourd’hui le Président de la république dans la ville de sidi Brahim. Des rumeurs insistantes, mais surtout malveillantes ont « accompagnés » l’état de santé de M. Abdelaziz Bouteflika depuis son intervention chirurgicale subie en France, voila une année. Des milieux autoproclamés autorisés ont distillés des informations non vérifiées, non sourcées, et quand bien même elles seraient vraies relèveraient de la confidentialité, un droit dont jouit n’importe quel citoyen. En présidant hier un conseil de ministres à Alger, avant d’entamer ce matin une visite marathon à Annaba. M. Abdelaziz Bouteflika apporte un cinglant démenti aux partisans de « l’empeshment » version salonards. Les tentatives de déstabilisation de la relative stabilité du pays comparativement à la décennie noire ne s’encombrent visiblement pas d’un minimum de morale, de pudeur, et encore moins de décence. Une question, une seule mérite d’être posée dans pareille situation. A qui profitera un vacance du pouvoir à moins de deux années de la fin de mandat présidentiel. Ne soyons pas oublieux des conséquences induites par le vide institutionnel qu’a vécu l'Algérie à l’issue de l’arrêt du processus électoral de 1991.
L’est Républicain > 15/05/07 > C. Mechakra
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