Emigration clandestine - Naouri, plâtrier. Mohamed, diplômé universitaire. Mounir, coiffeur. Accompagnés d’autres personnes, âgés tous entre 25 et 30 ans, habitant tous la plaine Ouest, sont parvenus en prenant le risque de s’aventurer en mer à prendre pied sur l’île de Sardaigne où des dizaines sinon des centaines d’algériens les ont précédés. Les 14 harraga sont partis samedi, à 1h du matin, à bord de deux petites embarcations depuis une plage de Seraidi et mis huit heures pour rallier leur objectif. Il leur en a coûté 7 millions de centimes chacun. Les 14 harraga sont arrivés sains et saufs, mais ont été arrêté par les gardes-côtes italiens. Selon leurs proches leur état de santé serait satisfaisant, même s’ils étaient un peu choqués et fatigués en raison du trajet et des risques encourus pendant plusieurs heures. Il faut noter que le nombre d’algériens, émigrants clandestins, placés en centre en Italie commence à prendre des proportions alarmantes ces derniers mois, et ce en dépit des tentatives d’échec par les gardes- côtes algériens. A signaler que plusieurs candidats à l’émigration clandestine ont été portés disparus depuis le début du phénomène, à l’exemple des 07 jeunes qui avaient pris la mer le mois de février dernier, à partir de la plage du belvédère et parmi lesquels se trouvait le jeune Fatah de la cité du 08 Mars. Leurs parents n’ont jusqu’à présent aucune nouvelle d’eux en dépit des recherches entreprises.
L’est républicain > 17/05/07 > B.S
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