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"Des magistrats dans la tourmente"

Publié le 20/12/2019
"L S A"Publié par Abla Chérif le 19.12.2019 , 11h00Des magistrats dans la tourmente" L’évolution de l’affaire des 701 kg de cocaïne est étroitement liée à celle de certains dossiers de corruption actuellement au cœur d’enquêtes approfondies. Celles concernant, entre autres, certains magistrats soupçonnés d’avoir été au cœur des réseaux mis en place par Tayeb Louh. Il s’agit d’une situation complexe, extrêmement sensible, qui a d’ailleurs généré un vide au niveau de la chambre 9 du Pôle spécialisé au tribunal de Sidi-M’hamed, puisque le juge chargé du volet «cocaïne» a été lui-même écarté et qu’aucun remplaçant n’a encore été désigné pour assurer sa succession. Le statut de Semaoun Sid Ahmed demeure d’ailleurs flou. Au début du mois d’octobre dernier, un télégramme émanant des plus hautes autorités judiciaires avait ordonné sa mise à l’écart, et interdiction lui avait été faite de poursuivre le traitement du dossier Kamel Chikhi. Semaoun Sid Ahmed a été à la même période destinataire d’une convocation émanant de la Cour suprême où il a été entendu à deux reprises dans le cadre de l’affaire déclenchée autour des réseaux de l’ancien ministre de la Justice. Le juge instructeur voulait savoir si ce magistrat avait reçu des instructions de Tayeb Louh pour manipuler certains faits liés à l’enquête dont il était en charge. Ces réponses demeurent inconnues en raison du secret qui frappe les auditions menées durant la phase d’instruction, mais l’on apprenait hier mercredi encore que de lourds soupçons pèsent sur le magistrat en question, puisqu’une enquête approfondie a permis de découvrir que c’est lui qui avait permis au fils de Chakib Khelil de prendre la fuite. Les informations en notre possession indiquent que Semaoun Sid Ahmed avait été chargé d’écouter le fils de l’ancien ministre de l’Energie dans le cadre de l’affaire Sonatrach, mais que celui-ci avait pu quitter son bureau libre, alors qu’il se trouvait sous le coup d’un mandat d’arrêt, puis quitter ensuite le territoire national. Le mandat d’arrêt dont il faisait l’objet avait été purement et simplement annulé. Tous ces faits ont été mis en évidence lors de la première étape de l’enquête menée par l’Office national de lutte contre la corruption. Semaoun Sid Ahmed a été frappé d’ISTN (interdiction de sortie du territoire national) et demeure à la disposition de la justice qui enquête actuellement sur le poids des réseaux de Tayeb Louh dans l’affaire Kamel Chikhi. Il se trouve que Semaoun Sid Ahmed n’est pas le seul juge à se trouver dans le collimateur de la justice. D’autres magistrats sont également auditionnés par la Cour suprême pour les mêmes raisons. Tous ces faits font donc partie des raisons pour lesquelles le traitement de l’affaire de la cocaïne tarde à évoluer. Kamel Chikhi, principal accusé dans ce dossier, comparaîtra cependant le 22 décembre prochain pour l’affaire du foncier devant la cour d’Alger". Abla Chérif
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"L’affaire des 701 kg de cocaïne : Mystère autour de ce séisme qui a ébranlé l’état"

L’année 2018 a été marquée par une affaire des plus spectaculaires liée à la saisie de 701 kg de cocaïne au port d’Oran, dissimulés dans une cargaison de viande importée du Brésil.

Au centre de ce dossier pendant au pôle pénal spécialisé d’Alger, Kamel Chikhi, un gros importateur de viande, devenu en quelques années un puissant magnat de l’immobilier.

En cette journée du 26 mai, personne ne se doutait que sur le navire Mercury Vega, en rade au port d’Oran, en attente d’une place à quai pour décharger sa cargaison de viande, était bourré de cocaïne. Informées, les unités de la marine, des garde-côtes, de la Gendarmerie nationale et des Douanes font leur irruption à bord
et obligent le commandant a accoster.
e fait le tour du monde. Jamais une telle quantité de cocaïne pure n’a été saisie en Algérie. Les premiers éléments de l’enquête aboutissent à l’arrestation de Kamel Chikhi, son agent consignation, ses deux frères et son directeur commercial, mais aussi le chauffeur personnel de Abdelghani Hamel, ex-patron de la police, qui surprend le monde avec une déclaration publique violente.

Il accuse les gendarmes d’avoir commis de graves violations de la procédure et rappelle aux responsables : «Celui qui veut enquêter sur la corruption doit être lui-même clean» et menace de remettre à la justice «le dossier que ses services ont sur l’affaire».

Le message qui est vite passé lui a coûté son poste, quelques heures après. L’implication de son chauffeur personnel et les soupçons qui pesaient sur son fils, propriétaire du port sec où la cargaison de viande devait être stockée, ont alimenté les commentaires de la presse aussi bien locale qu’internationale.Des commissions rogatoires sont délivrées à plusieurs pays, dont le Brésil et l’Espagne, par où la marchandise a transité et où le conteneur, où la drogue était cachée, ouvert et refermé, alors que d’autres arrestations et mises sous mandat de dépôt sont opérées et concernent les chefs des services de l’urbanisme de Kouba, Aïn Benian, Draria, Chéraga et Hydra ; des conservateurs fonciers de Hussein Dey et Bouzaréah, de deux contrôleurs de la conservation foncière de Hussein Dey, d’un fonctionnaire de la conservation foncière de Bouzaréah ainsi que d’un architecte de la direction de l’urbanisme d’Alger.

Dans sa première sortie, Me Saïd Younessi, avocat de Kamel Chikhi, demande l’audition de Abdelghani Hamel par le juge d’instruction et, à ce jour, aucune réponse ne lui a été donnée. En tout, 24 personnes sont en prison, dont six seulement sont concernées directement par des crimes liés au trafic et commerce international de drogue, les 18 autres sont poursuivies pour des délits de corruption et de trafic d’influence.

Leur détention ne peut excéder les huit mois, impartis par le code de procédure pénale et qui coïncident avec le début du mois de février prochain. Parallèlement, le juge d’instruction a procédé au gel de nombreux chantiers de Kamel Chikhi, de ses comptes ainsi que de ceux de ses frères et de ses sociétés.

Il y a quelques semaines, le magistrat a également gelé les comptes des enfants de Abdelghani Hamel, dont l’un d’eux a été inculpé.

L’instruction se poursuit, mais elle n’a pas pour autant levé le voile sur les circonstances qui entourent la transaction liée à la drogue, son acheminement du Brésil jusqu’en Algérie, en passant par l’Espagne, les vrais propriétaires de la marchandise et le circuit de paiement qu’elle a pris. Même avec le retour des commissions rogatoires, le juge n’a toujours pas levé le mystère de cette affaire qui a ébranlé les institutions de l’Etat.

"Les archives observ'Algérie"


AFFAIRE DES 701 KG DE COCAÏNE : SAÏD BOUTEFLIKA ET TOUFIK ACCUSÉS PAR LE FRÈRE DE KAMEL CHIKHI
Ahmed Chikhi, le frère de l'accusé principal dans le dossier des 701 kilogrammes de cocaïne saisis en mai 2018 au port d’Oran, a accusé l'ex-conseiller à la présidence Saïd Bouteflika et l'ancien chef des renseignements, le général Mohammed Mediène, dit Toufik, d’être derrière cette affaire « montée contre son frère ».

Le frère de Kamel Chikhi (le Boucher) a déclaré en marge du procès des conservateurs immobiliers, programmé ce mercredi 22 mai et reporté pour le 19 juin prochain, que : « concernant l'affaire de Kamel le Boucher, c'est une affaire purement politique […] c'est l'État profond qui avait introduit cette quantité de cocaïne dans l'objectif de frapper l'armée », a-t-il lancé.

Faisant référence au frère de l'ancien président, Saïd Bouteflika, et aux deux généraux Toufik et Athmane Tartag, Ahmed Chikhi rappelle que les membres de « l'État profond » sont aujourd'hui en détention à la prison militaire de Blida.

Ahmed Chikhi a également appelé le général-major Ahmed Gaïd Salah à « intervenir dans cette affaire afin de révéler à l'opinion publique les véritables responsables de l’introduction des 701 kilos de cocaïne en Algérie ».

Une affaire qui ébranle l'État algérien
La justice algérienne a ouvert plusieurs enquêtes en lien avec cette affaire, dont certaines ont visé des personnalités influentes pour des relations suspectes qu’elles sont présumées entretenir avec le principal accusé, actuellement incarcéré à la prison d’El-Harrach (Alger) en attendant d’être jugé.Cette grave affaire a fait tomber plusieurs hauts responsables, à commencer par l’ex-chef de la police Abdelghani Hamel, ainsi que son fils et son chauffeur qui ont également été accablés. Les investigations ont révélé les relations de l’accusé principal Kamel Chikhi (le Boucher) avec l’administration.

"Jeune Afrique"

"La drogue était enfouie dans des boîtes rouges avec une inscription « viande halal », chargées dans des containers en provenance du Brésil".

Algérie : l’homme d’affaires Kamel Chikhi interpellé après la saisie record de cocaïne à Oran
05 juin 2018 à 18h11 | Par Rania Hamdi
Mis à jour le 05 juin 2018 à 20h04.

Plus de 700 kilos de poudre blanche ont été saisies la semaine dernière dans un cargo transportant de la viande surgelée. La marchandise appartient à un homme d’affaires au parcours controversé. Récit des événements.

C’est un coup de filet historique qui n’a pas fini d’alimenter le suspens en Algérie. Les services des Douanes, de la Marine nationale, des garde-côtes et de la Gendarmerie nationale ont effectué, mardi 29 mai, une saisie de 701 kg de cocaïne au port d’Oran. La drogue était enfouie dans des boîtes rouges avec une inscription « viande halal », chargées dans des containers en provenance du Brésil.

La marchandise, de la viande surgelée, appartenait à Kamel Chikhi, un influent importateur et promoteur immobilier. Selon des sources sécuritaires, il a été interpellé à Alger et ses entrepôts perquisitionnés. Mais à ce stade de l’enquête, on ne sait pas encore s’il est réellement le cerveau de cet incroyable trafic de drogue ou si sa cargaison a été utilisée à son insu pour transporter la marchandise incriminée.
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Une saisie record
Le port d’Oran a connu une agitation inhabituelle très tôt dans la matinée du mardi 29 mai, rapportent des témoins contactés par Jeune Afrique. Le cargo MC Vega Mercury en rade depuis la veille a été escorté par les garde-côtes de la Gendarmerie nationale vers le quai. Il a été aussitôt investi par les douaniers encadrés par des militaires, qui ont passé au scanner les containers avant de procéder à leur l’ouverture.

Les six containers frigorifiques, en provenance du Brésil, appartiennent à l’homme d’affaires Kamel Chikhi. Ils ont changé de bateau à Valence, en Espagne, pour être rechargés à bord du Vega Mercury, avant de reprendre la mer à destination d’Oran le 25 mai.

La prise aurait été rendue possible grâce aux informations communiquées par la marine espagnole – qui pistait le cargo – aux autorités algériennes. Les autorités espagnoles ont préféré laissé partir le navire car celui ci faisait route vers l’Algérie.

« Les Espagnols ont récemment signé plusieurs accords d’entraides judiciaires et sécuritaires avec l’Algérie. Ils se sont donc contentés de nous faire parvenir l’information sans intervenir dans cette affaire qui implique en premier lieu des Algériens », confie un diplomate algérien.

Après l’opération de saisie, les membres de l’équipage ont tous été arrêtés et interrogés. Le cargo a également été mis sous scellé le temps de l’enquête. Le lendemain, c’était au tour du promoteur immobilier, Kamel Chikhi, d’être interpellé à Alger.


Qui est Kamel Chikhi ?
Originaire de Lakhdaria, dans la wilaya de Bouira, Kamel Chikhi dit « Kamel le boucher », en référence à sa première activité professionnelle, a investi dans l’achat de nombreux terrains sur lesquels il a érigé des résidences de luxe. Ces acquisitions auraient été réalisées grâce à « de mystérieux passe-droits », selon les avocats des riverains qui ont porté plainte devant les tribunaux administratifs d’Alger. Mais aucune procédure judiciaire n’a abouti à une condamnation.

En 2014, dans le quartier les « Sources », à Bir Mourad Rais (Alger), l’homme s’est approprié un terrain boisé de 2 400 mètres carrés pour construire une tour de quatorze étages. Les habitants ont alors organisé plusieurs manifestations demandant l’ouverture d’une enquête pour élucider ces dépassements urbanistiques. Mais leurs nombreuses contestations n’ont pas pu freiner les travaux de terrassement.

« Je ne veux pas tirer sur les ambulances. Mais les autorités auraient dû agir à l’époque. Tout le monde était au courant des agissements de cette personne », s’indigne Khaled Bourayou, l’avocat qui a porté les contestations des riverains devant les tribunaux. Pour lui, Kamel Chikhi bénéficie de « soutiens au sein de l’administration algérienne ».

Habib Brahmia, un des riverains, affirme pour sa part avoir été violenté et embarqué par la police. « Les habitants ont été dépossédés d’un espace vert affecté à leur cité en un temps record. Mais la police a investi les lieux, non pour les calmer, mais pour les arrêter », dénonce celui qui est aussi un membre de Jil Jadid, parti d’opposition. Suite à ces nombreuses protestations, la mairie a décidé d’arrêter les travaux du chantier. Mais Kamel Chikhi a décidé de les relancer quelques jours après, faisant fi de la décision.


IL N’A RIEN D’UN PABLO ESCOBAR, MÊME S’IL A FAIT L’OBJET CES DERNIERS TEMPS D’UNE ENQUÊTE POUR SUSPICION DE BLANCHIMENT D’ARGENT

Propriétaire de sociétés d’import-import dont Amazon Meat et Hit Meat spécialisées dans le commerce de produits de boucherie, l’homme cultive paradoxalement un look modeste et s’investit beaucoup dans des actions caritatives. Il est propriétaire d’une boucherie pratiquant des prix imbattables à Ben Omar, quartier situé dans la commune de Kouba (Alger).

Là, les riverains l’évoquent en des termes très élogieux, citent ses nombreux dons aux mosquées, ses multiples aides aux familles démunies ou encore ses financements de pèlerinages aux lieux saints.

Cette proximité avec les mosquées et les milieux religieux lui a valu la réputation d’être un proche du parti islamiste, le mouvement pour la société et la paix ( MSP, opposition ). Ce que conteste Nacer Hamdadouche, membre du bureau national de ce parti. « Cet homme dont les agissements sont connus dans tout Alger n’a aucun lien avec notre parti », se défend-il.

« Il n’a rien d’un Pablo Escobar, même s’il a fait l’objet ces derniers temps d’une enquête pour suspicion de blanchiment d’argent », soutient de son côté une source sécuritaire.

Zone de transit
Quant au modus operandi – le choix d’une cargaison de viande surgelée pour dissimuler une telle quantité de cocaïne – il est tout sauf fortuit. Ces marchandises empruntent en effet habituellement un couloir spécifique, qui permet aux opérateurs de bénéficier de facilités en matière de procédures douanières et d’éviter une longue attente dans l’enceinte portuaire, avant de transiter par un port sec.

CE CARTEL N’EST PAS À SA PREMIÈRE OPÉRATION DU GENRE

« Une cargaison de 701 kg de cocaïne suppose aussi d’importants moyens logistiques et des complicités de haut niveau », glisse une source sécuritaire. Et d’ajouter : « Cela prouve que ce cartel n’est pas à sa première opération du genre et qu’il existe un réseau de passeurs puissant qui est en train d’utiliser l’Algérie comme zone de transit de cocaïne avec pour aller en Europe et au Moyen Orient ».

Du fait du prix exorbitant de la cocaïne – le gramme pur peut atteindre les 40 000 dinars (294 euros-)- il n’existe pas, en effet, pas un grand marché de cette drogue en Algérie. La dernière grosse prise de cocaïne remonte à 2015 lorsque 156 kg déclarés comme poudre de lait ont été retrouvés dans le port sec de Baraki, à quelques kilomètres d’Alger".

"CE CARTEL N’EST PAS À SA PREMIÈRE OPÉRATION DU GENRE"

"3adou Allah"

Les ennemis de Dieu!...laissant notre JUSTICE faire son travail.
"Je prend quelques jours de repos"

Bpnne fête de fin d'année à tous et à l'année prochaine inc'Allah.
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