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"La corruption reste plus forte que le Covd19"

Publié le 19/05/2020
"L'EXPRESSION" Hasna YACOUB"19-05-2020"Le secteur du médicament secoué par une présumée affaire de corruption:Le scandale de trop" La PCH qui exerce un monopole absolu sur la distribution des équipements médicaux au profit des hôpitaux algériens, bénéficie de pas moins de 13 % du budget global du secteur de la santé. Un budget qui a atteint plus de 560 milliards DA en 2020".
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"Ou et quand s'arrêtera la corruption! malgré un nouveau gouvernement"


Tous les regards sont rivés sur la Pharmacie centrale des hôpitaux.

Si l'établissement public est sous les feux de la rampe, ce n'est malheureusement pas à cause de son rôle dans la lutte contre le coronavirus, mais parce qu'il se trouve au coeur d'une tempête judiciaire.

Quatre de ses hauts responsables sont impliqués dans un scandale qui n'a pas encore révélé toute son ampleur.

Tarek Djaboub, directeur général de la PCH depuis moins d'une année, est en prison avec deux autres collaborateurs, à savoir le directeur des achats Kamel Slimani et le sous-directeur en charge des équipements médicaux, Abdellatif Tali.

Le directeur de la finance et de la comptabilité, Farid Chibane, a été placé, quant à lui, sous contrôle judiciaire.

Les quatre hommes ont fait l'objet d'une enquête avant d'être auditionnés par le juge d'instruction près le tribunal de Dar El Beida qui a ordonné, dimanche dernier, leur mise en détention provisoire.

Et il s'agirait, selon les premières indiscrétions, de lourdes accusations dont la dilapidation de deniers publics, fausses déclarations dans les factures d'importation, passations illicites de contrats, octroi d'indus privilèges et violation de la législation et de la réglementation concernant les mouvements de capitaux de et vers l'étranger. En somme, il s'agirait d'une grosse affaire de corruption et dilapidation des deniers publics, qui aurait causé des pertes de plusieurs milliards de dollars au pays. Pas étonnant puisque la PCH est un acteur central dans le marché pharmaceutique algérien dont la taille est estimée à plus de 3 milliards d'euros.

En plus, il faut savoir que la PCH qui exerce un monopole absolu sur la distribution des équipements médicaux au profit des hôpitaux algériens, bénéficie de pas moins de 13% du budget global du secteur de la santé.

Un budget qui a atteint plus de 560 milliards DA en 2020, soit l'équivalent de 5 milliards d'euros.

C'est pas moins de 600 millions d'euros qui sont donc directement dédiés à la PCH.

Un budget colossal! Il faut dire que ce n'est pas la première fois que les premiers responsables de la PCH se retrouvent inquiétés par la justice.

En 2014, un scandale financier a été dévoilé par la presse, à la suite d'un rapport de l'IGF qui avait mis en évidence d'importants dysfonctionnements et de graves irrégularités dans l'attribution des marchés de médicaments.

à l'époque, le directeur avait été limogé, mais sans plus.

Aucune enquête judiciaire n'est venue inquiéter les fautifs.

Mais aujourd'hui, le contexte est tout autre et même si le moment est assez sensible étant marqué par la gestion d'une crise sanitaire, première de son genre, si les gestionnaires seront reconnus coupables par la justice des faits qui leur sont reprochés, ils seront punis.

En fait, il semble bien que même si la Pharmacie centrale est au coeur du plan de lutte contre la pandémie, étant un acteur clé dans l'industrie pharmaceutique du pays, cela n'a pas empêché l'ouverture d'une enquête sur les premiers responsables dès qu'un soupçon de corruption et d'irrégularité a été constaté.

Et même si l'arrestation de ces quatre cadres allait perturber le fonctionnement de l'établissement public, elle a été opérée. Ce qui démontre, il faut le dire, que la lutte contre la corruption passe avant toute autre considération pour Abdelmadjid Tebboune et son gouvernement. Le président, faut-il le rappeler, a placé la lutte contre la corruption parmi ses priorités, en s'engageant à mener rigoureusement une guerre contre ce fléau et à assainir le pays de ses résidus et à poursuivre la traduction en justice de «la bande qui a pillé l'argent public».

Raison pour laquelle, il semble bien que même en pleine crise sanitaire, la lutte ne s'arrête point et les enquêtes se poursuivent.

D'ailleurs, plusieurs dossiers contre les responsables corrompus sont programmés dès la reprise de l'activité des tribunaux, en juin.

C'est dire que dans la nouvelle Algérie, il n'y aura pas de place pour les corrompus.
"Que faire contre la corruption?"

La seule et unique solution et de faire comme en Arabie Saoudite...si non rien n'arrêtera LA CORIACITé et L'OBSTINATION du Caractère DZ...ay bouzah!...El Harach pour eux...ce n'est ni plus ni moins "QUE LE CLUB MED"!.
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