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Agressions contre le corps médical Zeghmati requiert le châtiment exemplaire

Publié le 16/07/2020
"E R" 15 Juil 2020 Agressions contre le corps médical Zeghmati requiert le châtiment exemplaire: Le ministère de la Justice exige des sanctions sévères contre les auteurs des agressions contre le personnel de santé. Il demande aux procureurs généraux et au procureur de la République d’agir avec « fermeté » contre ces derniers pour tenter de mettre un terme à ce phénomène qui a pris de l’ampleur ces derniers jours. En effet, le ministre en charge de secteur, Belkacem Zeghmati a adressé, selon un communiqué diffusé, hier, sur la page Facebook du ministère de la justice, une instruction aux procureurs généraux concernant la protection des personnels de la santé. Ce document dicte ainsi la démarche à suivre face à ce phénomène. « Suite à la propagation du phénomène d’agression contre le personnel médical et paramédical et les directeurs d’établissements de santé, le ministre de la Justice, garde des sceaux a adressé, le 14 juillet 2020, une instruction aux procureurs de la République, d’une part, pour les sensibiliser sur la gravité de ce phénomène et, d’autre part, pour les appeler à y faire face avec la rigueur qu’impose la situation sanitaire que traverse actuellement le pays », lit-on dans le communiqué du ministre de la Justice. Selon la même source, le ministre de la Justice demande aux procureurs de la République de « recourir automatiquement à l’arrestation des auteurs de tels actes et de prendre des mesures concernant leur placement en garde à vue ». Les procureurs de la République, ajoute le même document, sont également tenu de faire de sévères réquisitoires contre les personnes concernées, que ce soit devant les juges d’instruction ou devant les juges en audience. « Il faut également faire appel des décisions qui ne sont pas conformes aux réquisitoires », exige aussi Belkacem Zeghmati. Pour rappel, l’agression du personnel médical et l’envahissement des structures de santé par, généralement, des proches des victimes de la Covid-19 se sont multipliés ces derniers jours. Avant-hier, le directeur de l’hôpital Mohamed Boudiaf de Bouira, Djamel Boutemeur, a été contraint de fuir son bureau suite aux pressions exercées sur lui par une trentaine de personnes venus exiger la récupération de la dépouille d’une femme décédée de Covid-19, avant même la récupération des résultats de la PCR (test coronavirus). « Hier (lundi) vers 16h30, mon bureau a été envahi par une trentaine de jeunes pour tenter de faire sortir de l’hôpital une femme morte de Covid-19. J’ai vu qu’ils étaient chauffés à blanc. De peur d’être tabassé, j’ai quitté mon bureau situé près de rez-de-chaussée et je suis rentré chez mois », déclare-t-il, à la chaîne Berbère TV. Et d’ajouter : « je suis en bonne santé. Je n’ai absolument rien ». Selon lui, les personnes concernées se sont introduites, par la suite, dans le bureau où ils n’ont trouvé personne. « Les individus en question sont arrêtés par la police », indique-t-il. Djamel Boutemeur affirme aussi que dans la matinée de la même journée un autre groupe de personnes venu de la commune d’Oulad Rached, au nord Est de Bouira. « Les gens ne comprennent pas qu’il y a des protocoles à suivre dans ces cas. Avant l’enterrement d’une personne, on doit d’abord vérifier qu’elle n’est pas atteinte de Covid-19. Il faut donc attendre les résultats de la PCR », explique-t-il, dénonçant les médias qui ont relayé de fausses informations le concernant, selon lesquelles il s’était jeté du 3e étage de l’hôpital. Samir Rabah
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