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Annaba - La rentrée scolaire à Annaba

Publié le 03/09/2006

La rue Gambetta totalement inondée par les vendeurs à la sauvette

Squattés à longueur d’année, aussi bien par les propriétaires des magasins, qui n’accordent aucun intérêt à la propreté de leurs devantures, que par les vendeurs à la sauvette (vêtements, bijoux, lunettes, fruits et légumes, etc.), les trottoirs, au même titre que la chaussée, de l’avenue Gambetta, la plus commerçante de la ville, sont, aujourd’hui, totalement pris d’assaut par des marchands illicites de tous bords, à l’occasion de la rentrée scolaire.

Mieux encore, jeudi dernier, et devant le nombre impressionnant des vendeurs, la chaussée de l’avenue Gambetta a été carrément interdite par les agents de police à la circulation automobile. À l’occasion de cette rentrée scolaire, ce constat est valable aussi pour certains autres squares et places publiques du centre-ville, à l’exemple des rues qui donnent sur le rond-point des marchés publics d’El Hattab, couvert, de blé et du 8-Mars. Ici, ce sont surtout les vendeurs de tabac, de livres scolaires et des fruits et légumes qui viennent s’installer avec des charrettes à bras sans être nullement inquiétés.

Longtemps à l’abri de ce genre de “bazar”, même la place Tarek-Ibn-Zied, ex-place du Théâtre, réputée plutôt comme étant un espace ou activent les “besnassas” de voitures de luxe, n’a pas échappé à ces vendeurs. Par la force des choses, aujourd’hui, ce lieu, où se rassemblent également les comédiens, journalistes et autres notables et intellectuels, ressemble beaucoup plus à un souk à ciel ouvert. Proposés à des prix généralement à la merci des pères de famille, les articles scolaires et l’habillement pour enfants notamment sont les plus exposés et les plus vendus dans ces lieux, qui attirent de plus en plus les citoyens et où tout le monde semble trouver son compte.

En attendant une solution à cette situation, les pouvoirs publics locaux continuent de fermer les yeux sur ces activités illicites qu’ils considèrent comme une forme d’occupation des jeunes sans emploi.
Ainsi, l’occupation illicite des trottoirs des avenues et rues du centre-ville, qui semble être un problème incurable, demeure le point noir qui honte, depuis des années, la Coquette.

B. BADIS [LIBERTE - 03-09-2006]

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