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Annaba. La menace des déchets industriels

Publié le 07/06/2007

Outre les ordures ménagères et autres égouts éventrés, la santé des citoyens est sujette à une autre menace.
Il s’agit des rejets industriels et hospitaliers qui, pour la plupart du temps, sont à l’origine de dégâts sur l’environnement. A l’ère de l’industrialisation qui bat son plein, un grand nombre d’unités de production et d’infrastructures hospitalières ne sont pas dotées de moyens efficaces pour éviter toutes formes de pollutions. La plupart des unités de production font fi de toutes règles de protection de la nature. Avec le nombre croissant d’unités industrielles, la notion du respect de l’environnement est rarissime chez les industriels qui n’ont d’intérêt que le gain. Les résidus, hautement toxiques, provenant des matières de fabrication sont déversés dans la nature. Par voie de conséquence, des centaines de terrains à vocation agricole et les cours d’eau ainsi que toute la nappe phréatique sont devenus des réceptacles de tous les rejets industriels qui empoisonneront la nature à long terme, et menacent la santé publique à court terme. Les cas de communes de Seybouse et Sidi-Amar sont éloquents. Les enfants sont les premières victimes. Car bien qu’interdit à la baignade des années durant, ce bout du littoral annabi est tout de même convoité. Pour la saison estivales 2006, une partie de cette plage a été autorisée à la baignade. Cette année encore, les baigneurs vont barboter dans les eaux noires de saletés d’un côté, et jaune-orange de l’autre. Et d’un bout à l’autre les risques de contamination et d’empoisonnement règnent en maître des lieux. Autres pollutions de l’environnement, cette fois du côté de Sidi Amar, Hadjer Eddis, deux localités distantes de quelques mètres du géant de l’acier, Mittal Arcelar, ex-complexe sidérurgique d’El Hadjar, dont les émanations de particules toxiques rejetées par ses hauts-fourneaux, ont eu raison de la santé des populations, et aussi de la fertilité des terres qui l’entourent, comme El Hadjar, Merzoug Amar et autres localités à vocation agricole, à telle enseigne que la récolte risque de diminuer de saison en saison. Même les habitants n’ont pas été épargnés. Le taux des maladies respiratoires est en constante hausse. Quant à l’enfouissement, cette culture scientifique reste étrangère aux moeurs locales. Certes, le géant de l’acier s’est approprié un terrain à proximité pour y enterrer ses déchets industriels, mais face à la riposte des habitants, il semblerait que l’opération soit tombée à l’eau. Si les secteurs industriel et sanitaire se sont armés de toutes les conditions de protection, à savoir enfouissement et incinérateurs des déchets toxiques, il n’en est pas de même pour le privé. Aussi, la question reste posée quant à la destination finale de ces déchets industriels.

L'expression > 07/06/07 > Bahri WAHIDA

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