Annaba. Plan bleu et retrait de permis

Dans le domaine de la circulation routière, la politique du deux poids, deux mesures est largement appliquée.  Elle est fonction de la position sociale ou professionnelle de celui ou de celle objet d’une interpellation pour une infraction au code de la route. C’est, par exemple, le cas pour ce chauffeur d’un quotidien national gênant. Pour refus de priorité, il s’est retrouvé avec une mesure de retrait de permis de conduire. C’est aussi le cas d’un transporteur public objet de la même mesure pour s’être arrêté en un lieu de stationnement interdit. C’est dire que dans le domaine du transport et de la circulation routière, aucun bilan n’est venu ponctuer à ce jour une quelconque démarche expérimentale. On ne connaît toujours pas le niveau d’impact sur le transport public de l’application du « Plan bleu » en période estivale, de l’ouverture de la nouvelle route Sidi Aïssa-Aïn Achir et celle du dédoublement Rizzi Amor-Cap de garde. Certainement obnubilés par ce qui se passe à l’extérieur, les préposés au cabinet du wali ne se sont pas intéressés au service des permis de conduire à quelques pas de leur bureau respectif. Dans ce service, la bureaucratie a atteint des sommets. A ce niveau de service public, l’anarchie est à son comble avec une commission des retraits de permis en fonction des intérêts personnels de certains de ses membres.

El Watan > 09/06/07 > Adnène D.