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Annaba. Troisième colloque sur la gouvernance

Publié le 09/06/2007
Université Badji Mokhtar.  « La stagnation économique et la panne des réformes sont le résultat de l’anti gouvernance », affirme Benbitour, ex-chef du gouvernement.
Le 3ème colloque sur la gouvernance qu’a abrité jeudi dernier le campus de Sidi Achour de l’université Badji Mokhtar de Annaba, à l’initiative du Forum algérien pour la citoyenneté et la modernité (FACM) a été une opportunité pour les experts, hauts fonctionnaires, universitaires, représentants d’institutions nationales et  internationales et représentants d’opérateurs économiques et ceux de la société civile de débattre des problématiques de gouvernance en Algérie. M .Nourreddine Sbia, président du FACM est intervenu à l’ouverture des travaux du colloque pour souligner ‘’ l’importance qu’il convient d’accorder à l’étude des problématiques qui sont au coeur des réformes et qui exigent une bonne gouvernance’’.
Ces problématiques, a-t-il dit, exigent le développement et la valorisation des ressources humaines, l’amélioration
des outils de gestion, d’observation et de communication, ainsi que la mise à niveau institutionnelle et son adaptation aux normes et standards internationaux. Sept communications étaient au programme de ce troisième colloque ayant pour thème central « la bonne gouvernance , condition du développement économique’’. La première traitant du rapport gouvernance et développement a été donnée par M. Benbitour, ancien chef du gouvernement et membre fondateur du FACM qui a souligné que ‘’ la bonne gouvernance du succès des politiques économiques’’. La bonne gouvernance repose, selon lui, sur la transparence dans la gestion des affaires publiques et la démocratie participative. M.Benbitour qui distingue trois critères d’analyse de la bonne gouvernance, en l’occurrence le choix des gouvernants, leurs capacités de mettre des politiques fondamentales et le respect des citoyens et de l’Etat, estime que ‘’l’absence de règles minimales de gouvernance, permet à des individus de décider au lieu et place des institutions habilitées’’. C’est à ce niveau que s’installe, selon lui , l’anti gouvernance, la panne des réformes et la stagnation économique’’. D’autres communications abondant dans le même sens et développées respectivement par MM. Sidi Ali Boukhrami, directeur de l’institut d’études douanières et financières, Lahcene Seriak, avocat et ancien haut fonctionnaire de l’Etat , Mohamed Chérif Belmihoub, professeur à l’Ecole nationale d’administration (ENA) et Lamiri Abdellhak Lamiri, docteur de l’Institut international des études supérieures en commerce et management, ont marqué les travaux de ce colloque. Le débat qui s’en suivit a focalisé sur la nécessité de corriger les dysfonctionnements de l’économie, notamment par la lutte contre la corruption, la bureaucratie et les pratiques commerciales informelles et l’adaptation du secteur bancaire aux réformes en cours’’. Un atelier de travail a été, par ailleurs, constitué, en marge des travaux de ce colloque, pour plancher sur l’élaboration de recommandations allant dans le sens du renforcement du rapport entre la bonne gouvernance et le développement de l’économie.
L'est républicain > 09/06/07 > WALID R.
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