Après le pardon de son épouse et de son voisin, Un pyromane obtient un non-lieu. - Rarement, un procès jugé par le tribunal criminel n’aura connu une fin aussi heureuse que celui d’hier matin quand A. Hacène, 46 ans, d’origine marocaine, accusé d’avoir mis le feu à son logement, situé à El Bouni, mettant en péril celui de son voisin dans un moment de colère conjugale, a été acquitté à la suite des déclarations de son épouse. Cette dernière, auteur de la plainte le 10 septembre 2006 à l’encontre de Hacène, son mari, l’avait accusé d’avoir volé tout le mobilier de son domicile et du vol de ses bijoux, avant de mettre le feu à l’appartement, le détruisant complètement. A cette plainte, devait s’ajouter celle de son voisin qui accusait, le même jour, le mis en cause d’être le responsable d’un début d’incendie dans son propre appartement. Des conséquences qui auraient pu être désastreuses car au moment des faits les deux petits enfants du voisin étaient seuls dans l’appartement, pendant une courte absence de leur maman. Cependant, au cours de ce procès qui est jugé en appel, le voisin en question devait pardonner officiellement à son voisin cet écart de conduite mais le coup de théâtre venait de l’épouse de Hacène qui devait déclarer à la barre qu’elle l’avait accusé à tort, à la suite d’une dispute conjugale et qu’il n’était responsable de rien. Ce revirement, au bénéfice de l’union de ce ménage devait inciter le juge à décréter le non-lieu à l’encontre du mis en cause, une décision accueillie par un sonore you-you de la part de l’épouse de Hacène et qui a mis en émoi toute l’assistance.
L'est républicain > 10/06/07 > Farida H.
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