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Annaba. La loi des délinquants

Publié le 11/06/2007

Le début de la saison estivale, officiellement lancé jeudi dernier à coups de musiques et chansons folkloriques sur le Cours de la Révolution, a été caractérisé par une recrudescence des agressions, des tentatives d’agression et des vols. Elle est le fait de nombreux délinquants constitués en bandes organisées dans ce qui semble être un racket tacitement autorisé. Ces bandes ont pris possession des plages et des aires de stationnement, où, armés de couteaux et de gourdins, ils imposent leur loi aux familles aux estivants et aux automobilistes. Que ce soit sur le Cours de la Révolution ou dans les ruelles qui lui sont parallèles, dans les alentours du siège de la wilaya, du théâtre, du palais de la culture Mohamed Boudiaf, la Trésorerie, la Grande-Poste, rue du CNRA, ces délinquants agissent à visage découvert. Femmes ou hommes, les automobilistes, même en position de stationnement interdit, sont sommés de verser la dîme de 30 ou 50 DA. A défaut, s’ils ne sont pas bastonnés ou insultés par le « propriétaire » des bordures de trottoirs y compris celles peintes en rouge et blanc, leurs véhicules seront dégradés par des acolytes. Certains délinquants présentent un ticket de stationnement dont l’authenticité reste à prouver, sur lequel est mentionné au stylo : 50 DA. Mainte fois sollicités pour intervenir, les policiers de la circulation ont la même réponse : « Ce n’est pas notre travail ». Cette étrange passivité a encouragé les auteurs de ces actes. Ils sont devenus plus agressifs. « Nous avons des relations avec qui tu sais. Un automobiliste ayant refusé de payer la dîme de 30 DA a eu des problèmes. Il s’achète une voiture à prix fort et refuse de payer 30 DA à un jeune au chômage. Ce n’est pas normal », argumente un délinquant. Il fait partie de la bande dont les membres, connus des services de police, sont constamment au Cours de la Révolution face à la Potinière. C’est leur quartier général à partir duquel sont guettées les potentielles victimes. La situation est similaire aux alentours et sur les plages Fellah Rachid, Boulevard Benboulaïd, Rizzi Amor, Refes Zahouane, Aïn Achir, importants pôles de concentration des estivants.

El Watan > 11/06/07 > Adnène D.

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