Les habitants de M'haffeur réclament des ralentisseurs
 24 Mar 2021
 Annaba
 162 fois
Au gré d'un passage par la rue qui traverse la glorieuse cité révolutionnaire dite M'haffeur, notre curiosité professionnelle a été interpellée sur la présence de deux sangles de mouillage posées à même la chaussée à hauteur de la mosquée. Interrogé sur la chose, un petit groupe de vétérans, dont un ancien footballeur de Hamra Annaba installé près du lieu de culte nous en a fourni l'explication souhaitée en nous disant que c'était pour obliger les automobilistes à ralentir un tant soit peu leur allure pour éviter d'éventuels accidents, particulièrement dans les moments de sortie de la mosquée ou de l'école du coin, où le risque d'un heurt des passants est omniprésent. « Les fidèles et surtout les écoliers sont en permanence exposés au danger de la vitesse des fous du volant et des motocyclistes amateurs de rodéos qui sont loin de respecter la limitation de vitesse recommandée en milieu aggloméré. Nous, en tant qu'habitants de cette cité, avons sollicité les services de la commune à ce propos pour l'installation à la limite de deux ou trois ralentisseurs à ce niveau mais l'opération qui nous a été toutefois promise, tarde à être réalisée. En attendant le risque d'un accident demeure entier », nous a confié l'un des vétérans. Quelques dizaines de mètres plus loin, Zine, un retraité, a regretté que les habitants de cette cité ne soient pas écoutés à ce sujet par les autorités municipales. « M'haffeur a offert à la révolution de 54 plus d'une centaine de martyrs parmi les jeunes générations de l'époque, qui n'ont pas hésité à affronter les affres du colonialisme. Ne serait-ce que pour ces nobles sacrifices pour la cause nationale de tous ces vaillants fedaïne et moudjahidine, la cite qui les a vus naître, mérite un minimum d'attention de la part des pouvoirs publics », a-t-il déclaré sur un ton d'amertume qui est la sienne face à ce qui lui parât être du mépris des autorités à propos de cette revendication en question.
Hamid Fraga
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Les habitants de M'haffeur réclament des ralentisseurs
 24 Mar 2021
 Annaba
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Au gré d'un passage par la rue qui traverse la glorieuse cité révolutionnaire dite M'haffeur, notre curiosité professionnelle a été interpellée sur la présence de deux sangles de mouillage posées à même la chaussée à hauteur de la mosquée. Interrogé sur la chose, un petit groupe de vétérans, dont un ancien footballeur de Hamra Annaba installé près du lieu de culte nous en a fourni l'explication souhaitée en nous disant que c'était pour obliger les automobilistes à ralentir un tant soit peu leur allure pour éviter d'éventuels accidents, particulièrement dans les moments de sortie de la mosquée ou de l'école du coin, où le risque d'un heurt des passants est omniprésent. « Les fidèles et surtout les écoliers sont en permanence exposés au danger de la vitesse des fous du volant et des motocyclistes amateurs de rodéos qui sont loin de respecter la limitation de vitesse recommandée en milieu aggloméré. Nous, en tant qu'habitants de cette cité, avons sollicité les services de la commune à ce propos pour l'installation à la limite de deux ou trois ralentisseurs à ce niveau mais l'opération qui nous a été toutefois promise, tarde à être réalisée. En attendant le risque d'un accident demeure entier », nous a confié l'un des vétérans. Quelques dizaines de mètres plus loin, Zine, un retraité, a regretté que les habitants de cette cité ne soient pas écoutés à ce sujet par les autorités municipales. « M'haffeur a offert à la révolution de 54 plus d'une centaine de martyrs parmi les jeunes générations de l'époque, qui n'ont pas hésité à affronter les affres du colonialisme. Ne serait-ce que pour ces nobles sacrifices pour la cause nationale de tous ces vaillants fedaïne et moudjahidine, la cite qui les a vus naître, mérite un minimum d'attention de la part des pouvoirs publics », a-t-il déclaré sur un ton d'amertume qui est la sienne face à ce qui lui parât être du mépris des autorités à propos de cette revendication en question.
Hamid Fraga