Annaba. 4 ans de prison pour attentat à la pudeur

POUR ATTENTAT À LA PUDEUR SUR UNE MINEURE DE MOINS DE 16 ANS, Un repris de justice écope de 4 ans de prison ferme.
Parmi les attentats à la pudeur jugés par le tribunal criminel durant cette dernière saison, figure celui de la session d’hier, illustrant sans concession les atteintes contre les mineurs, de plus en plus nombreuses, et qui sont le fait d’adultes mais, malheureusement, ne sont que rarement portés devant la justice. Le cas jugé hier concernait un jeune homme de 26 ans K. chômeur et repris de justice, qui a écopé de quatre ans ferme pour avoir violé une mineure de 15 ans, S. H. avec qui il entretenait une relation intime depuis déjà deux ans et demi. La mineure n’avait alors que 12 ans et demi et est donc considérée comme une victime au début de cette relation qui allait en s’aggravant au point où K.M, qui devenait de plus en plus audacieux, s’est introduit, dans la nuit du 20/11/2006 vers une heure du matin, dans le domicile de sa dulcinée, sis à Chorfa après avoir sauté le mur de l’habitation et trouvé la fenêtre sciemment ouverte par la jeune fille, qui l’attendait. C’est la bru qui, réveillée par son bébé, s’est rendue dans la chambre de S.H pour chercher une couverture, et qui devait découvrir l’intrus. Ce dernier a profité de sa surprise pour s’enfuir par la fenêtre.
Entendu par la gendarmerie, ce dernier devait d’abord nier les faits, et déclarer n’avoir jamais eu de relation avec l’adolescente, avant de se rétracter devant le juge d’instruction et avouer sa liaison, en niant toutefois s’être introduit dans le domicile de sa famille. Il devait par la suite, comme il l’a fait à la barre, déclarer qu’il était prêt à épouser S.H. une déclaration qui était, selon un avocat, faite uniquement pour tenter d’échapper à la justice. Le procureur, qui a requis douze ans de réclusion criminelle, s’est attardé sur le fait que le jeune homme, de dix ans plus âgé que la victime, est seul responsable des faits, la jeune fille étant mineure, et qu’il l’avait entraînée sur la mauvaise voie. Il devait insister, tout comme l’avocat de la partie civile, sur la dissolution des moeurs, et le relâchement de l’autorité parentale, responsables de tels crimes, qui détruisent la vie et l’avenir des victimes. Il semblerait, pour le cas précis, que la victime ne semblait absolument pas affectée par les faits qu’elle a subis, et les observateurs présents ont mis cette insouciance sur son très jeune âge. A l’annonce du verdict contre son « amoureux », elle a paru particulièrement contrariée. Chagrin ou déception ?...
L'est républicain > 12/06/07 > Farida H.