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Annaba. Pleins feux sur la relance économique

Publié le 17/06/2007

Une avancée en pointillé - Les investisseurs se suivent et ne se ressemblent pas dans la wilaya de Annaba. Ils se bousculent même du côté des structures de l’Etat concernées par la mise à disposition des terrains d’implantation, d’orientation technique de l’activité, de l’opportunité d’investir dans tel ou tel autre secteur.

Dans ce contexte, le Comité d’aide local pour la promotion des investissements (Calpi) ressemble à un état-major à partir duquel émanent tous les ordres. Sous la présidence du wali, ses membres font entendre leur voix pour faire aboutir des projets d’investissement. Gage de paix sociale et d’entente pour l’avenir économique de toute la région, il s’impose à tous les ministères concernés par le développement des activités de leur département à un niveau décentralisé. Le ministère du Tourisme a été maintes fois secoué par des réclamations argumentées. Plusieurs fois, ses services au niveau national ou local et son Agence nationale pour le développement du tourisme ont été interpellés sur la bureaucratie qui les imprègne. Localement, grâce au Calpi, la concentration relève du même esprit que les actions engagées au bénéfice de la wilaya et de ses douze communes. Le programme de relance économique bat son plein. En ce début de période estivale, la prise en compte des aspirations des populations en matière d’électrification et de gaz, adduction en eau potable, routes, transport, emploi, santé, éducation et enseignement supérieur paraît être réelle. Le secteur du logement et des équipements publics s’est ébroué. Il connaît ces derniers mois une certaine vitalité, même si des entreprises de réalisation ruent dans les brancards pour le retard de paiement de leurs situations. Au niveau de l’urbanisme et de la construction, l’on tente de colmater les brèches d’un urbanisme en lambeau, c’est-à-dire redresser ce qui peut l’être d’une situation héritée d’une succession d’incompétences des deux dernières décennies. Que ce soit à Annaba, El Bouni, El Hadjar ou à Sidi Amar, les atteintes irréversibles à l’urbanisme en sont des preuves matérielles. Dans ces communes et localités, les balafres et les agressions urbanistiques sont nombreuses. Elles sont visibles à Boukhmira, Sidi Harb, Rizzi Amor (Bel Azur) la Caroube, Refes Zahouane, Plaine Ouest. Malgré des retards chroniques dans la réception des nombreux projets dus beaucoup plus à la magouille qui sévit dans la distribution du ciment et autres matériaux de construction, le programme du logement poursuit son bonhomme de chemin. Réelle également la situation aléatoire que vit le secteur de la pêche, alors qu’armateurs, poissonniers et consommateurs se plaignent de la rareté chronique de poissons sur la côte de Annaba et sur les étalages des poissonneries. La direction en charge de ce secteur prétend le contraire. Elle avance des chiffres en hausse pour l’année 2006 alors que la réalité du terrain s’y oppose. « Nous confirmons que le poisson se fait rare sur les côtes de Annaba. Nous ne sommes pas en mesure d’expliquer ce phénomène. Tout ce que nous pouvons dire est que la magouille fait des ravages dans ce secteur. Pour preuve, ce constructeur de bateau insaisissable qui, jouissant de complicités bien placées, a escroqué beaucoup d’armateurs dont moi-même », a affirmé Bendib Allaoua, investisseur subventionné dans le cadre du PSRE.

El Watan > 17/06/07 > M. F. Gaïdi

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