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Annaba. Y-a-t-il un Etat à Annaba ?

Publié le 02/07/2007

La question est sérieusement posée au vu de l’anarchie totale qui sévit à tous les niveaux de la gestion du quotidien de la population de la commune chef-lieu de wilaya.

Les voies publiques du centre-ville, à l’image de la rue Khemisti, sont squattées par les camelots alors que les plages ont été transformées en propriété privée des loueurs de parasols, tables et chaises. A Aïn Achir, gendarmes et policiers paraissent être impuissants face aux truands et délinquants qui ont fait de cette plage leur propriété privée. Ils imposent à toute personne désireuse d’accéder à la plage, de payer la somme de 200 DA. Obligation est faite à ceux qui se soumettent à cette condition, de louer une chaise, une table et un parasol pour l’équivalent de 1000 DA. Sommes-nous réellement dans une république avec des lois applicables à tous ? Doit-on devenir nous-mêmes des truands ou des justiciers pour défendre nos droits ? Faut-il s’armer de sabres et d’épées pour prétendre à un coin de sable sur la plage en période estivale ? Où sont les représentants de l’Etat. S’agit-il d’une complicité à tous les niveaux pour provoquer une révolte populaire ? Ce sont des questions de plus en plus courantes à Annaba. Une seule a trouvé réponse auprès de Nourredine Kouadria, président de l’Assemblée populaire d’Annaba qui précise : « jusqu’à preuve du contraire, il n’y a pas eu de concession de la plage Aïn Achir. En tous les cas, pas du côté de notre institution. Cependant, je dois préciser que la loi est claire. En aucun cas une plage ne doit être louée pour plus du 1/4 de sa surface. Encore faudrait-il qu’elle soit d’un certain statut. » Faut-il croire que les gendarmes et les policiers à proximité de cette plage ignorent cette loi pour permettre, à ce qui semble être des bandes de truands organisées dans le racket des estivants, d’imposer leur loi ? Anarchie encore et toujours en ce qui concerne le stationnement des véhicules où d’autres bandes font la loi sous le regard des policiers. « Hal kaïn houkouma fi Annaba ? » Force est de répondre par la négative sauf pour ce qui est du stationnement interdit et le non-port de la ceinture de sécurité.

El Watan > 22/07/07 > Leïla Azzouz

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