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Cité Seybouse Conduites aériennes d’ammoniac : vers une solution ?

Publié le 24/01/2022
Cité Seybouse Conduites aériennes d’ammoniac : vers une solution ? 23 Jan 2022 Annaba 117 fois L’une des plus belles plages de la ville et, en l’occurrence, celle de la cité Seybouse se trouve actuellement dans un état lamentable. Les saletés et autres décharges sauvages défigurent le paysage. Mais le plus préoccupant des problèmes, qui se pose à cette localité, est bien celui des conduites aériennes d’ammoniac, qui la longent. Ces conduites bardées en certains endroits de fil de fer barbelé donnent l’impression d’une épée de Damoclès placée sur la tête d’un grand nombre de citoyens. En cas de fuite, c’est dans un périmètre de plusieurs dizaines de kilomètres à la ronde qu’on aura à pâtir. La tragédie de Bhopal en Inde est toujours dans les esprits. Le maire de la ville M. Youcef Chouchane a tenu une réunion avec M. Bazir Nourredine le directeur de Fertial afin de s’accorder sur les moyens à préconiser pour mettre un terme à cette situation dangereuse, qui défigure totalement les plages de l’ex-Joannonville, que les bônois qualifiaient de « P’tit Paris ». M. Youcef Chouchane a réclamé que l’on démantèle et enfouisse dans les meilleurs délais possibles ces conduites et ainsi récupérer la plage et en faire un pôle touristique de premier choix. Bien sûr cette opération va certainement demander du temps, mais elle est réalisable. Du temps où le complexe industriel Fertial était géré par les espagnols, leur responsable avait pris la décision ferme de les enterrer. Sachant que rien que la vente de l’ammoniac, rapportait 560 millions d’Euros à cette société et cela sans prendre en compte les rentrées des engrais et autres produits chimiques, il lui était tenir parole. La cité Seybouse qui est l’un des plus anciens villages de la ville que bordait l’Oued Seybouse, maintenant détourné sur Sidi Salem. La rivière avait son embouchure à « la pointe » et le poisson pullulait. Tous les quartiers populaires de la ville l’avaient adopté comme plage familiale. Ahmed Chabi
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Les Commentaires

? INDISPENSABLE D'ENTERRER LA CONDUITE là AUSSI PAS N'importe comment! il faut qu'elle soit dans l'énorme INTERNATIONALE?.


Environnement
Il y a 40 ans, la catastrophe de Seveso contamine toute une région en Italie
Avant d’être le nom d’une réglementation européenne sur les risques industriels, Seveso, petite bourgade italienne de Lombardie, a d’abord été le théâtre d’un drame qu’on aurait pu éviter.
lire les conséquences en cas de fuite!

La catastrophe de Seveso est une catastrophe écologique et sanitaire qui s'est produite en 1976, dans le nord de l'Italie. Un nuage d'herbicide contenant des produits toxiques s'échappe d'une usine chimique, et contamine les alentours, provoquant à la fois des hospitalisations pour les enfants des communes voisines, dont celle de Seveso, et la mort de plusieurs dizaines de milliers d'animaux d'élevage.

Cette catastrophe, due notamment à l'absence de plan d'urgence préparé par la société responsable de l'usine, est extrêmement médiatisée. Si aucune victime humaine directe n'est finalement à déplorer, les conséquences environnementales nécessitent une décontamination totale du site et de ses alentours ; la disparition temporaire et fortuite des fûts contenant les déchets lors de leur voyage vers leur lieu de destruction occasionne également de forts soupçons de forfaiture de la part des industriels.

Les pouvoirs publics européens se réfèrent à cet événement pour créer en 1982 une série de directives afin de prévenir tout risque d'accident majeur sur un site industriel présentant un risque potentiel.


Sommaire
1 Accident
2 Causes
3 Conséquences
4 L'épisode des fûts de dioxine
5 Notes et références
6 Voir aussi
6.1 Articles connexes
6.2 Liens externes
Accident
Le 10 juillet 1976, un nuage d'herbicide, contenant de la soude caustique et de la dioxine, s'échappe durant vingt minutes d'un réacteur de l'usine chimique ICMESA, située dans la commune de Meda, et se répand sur la plaine lombarde en Italie. Quatre communes, dont Seveso, sont touchées. Le directeur de production, Paolo Paoletti, prévient les maires des communes. Le 121 (ou le 162 juillet suivant les sources), le travail reprend normalement dans l’usine. Après la mise en grève du personnel le 16 juillet, l’usine ferme le 181.

Le groupe Hoffmann-Laroche, dont fait partie la société suisse propriétaire d'ICMESA, Givaudan, ne communique l’émission de TCDD aux autorités que le 19 juillet, alors qu'il a identifié cet agent dès le 14. Jusqu’au 23 juillet, la population continue à vivre dans un milieu contaminé. L’alarme est tirée ce jour par le Centre de recherche médicale de Roche, à Bâle. Ce dernier déclare que la population doit être évacuée, qu’il faut détruire les maisons et enterrer l’usine1. À partir du 23 juillet, les premiers habitants sont évacués : plus de 200 personnes quittent leur maison. Les jours suivants, on se rend compte que la zone touchée est plus vaste et 500 nouvelles personnes sont évacuées ; le directeur de production Paoletti est arrêté2. Le directeur général de Givaudan reconnaît qu’il n’existe aucun plan d’urgence. La quantité de TCDD relâchée par l’accident est sujette à de nombreux débats : selon les différentes études, la quantité estimée de dioxine rejetée à l’atmosphère est comprise entre 0,2 et 40 kg1.

Causes

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (octobre 2018).
Cet accident industriel est dû à la surchauffe d'un réacteur fabricant du 2,4,5-trichlorophénol qui libère un nuage toxique contenant plusieurs produits mal identifiés sur le moment. Les experts de Hoffmann-Laroche pensent d'abord qu'il s'agissait seulement de 1,2,4,5-tétrachlorobenzène et de polyéthylène glycol, les réactifs de départ. C'est seulement au bout de quatre jours, quand apparaissent les premiers cas de chloracné, qu'ils identifient l'agent responsable, le 2,3,7,8-TCDD, produit plus connu sous le nom de dioxine de Seveso.

À l'époque, la connaissance de la toxicité de la dioxine est limitée par l'absence quasi complète de données scientifiques. On sait, en revanche, que l'une des substances libérées est composante des défoliants utilisés au Viêt Nam par l'armée américaine (l'Agent orange). La question de dangers éventuels pour la santé est rapidement posée.

Conséquences
Sept communes sont touchées ; 358 hectares sont contaminés. Dès les premiers jours, les feuilles des arbres jaunissent, et les enfants sont atteints de chloracné, affection qui gangrène la peau et nécessite leur hospitalisation. 3 000 animaux domestiques sont tués par les émanations, et 77 000 têtes de bétail sont abattues2. Par ailleurs, les sols agricoles et les maisons nécessitent de lourds travaux de décontamination3, qui commencent en 19822.

Le bilan exact sera connu sept ans plus tard, au moment de l'ouverture du procès des responsables des différentes sociétés incriminées. 193 personnes, soit 0,6 % des habitants de la zone concernée, ont été atteintes de chloracné, essentiellement des enfants. Aucune n'est décédée, un petit nombre seulement a gardé des séquelles. La moyenne des cancers et des malformations fœtales n'a pas augmenté de manière significative. La seule victime indirecte fut Paolo Paoletti, le directeur de production, qui est assassiné par Prima Linea, groupe proche des Brigades rouges, le 5 février 1980 en pleine rue4,5,2.

Cet accident, qui a donné son nom depuis à tous les sites de production classés à risques en Europe (1 249 rien qu'en France), a exposé les dangers des activités industrielles chimiques en milieu urbain.

L'épisode des fûts de dioxine

L'incinérateur de Bâle qui a brûlé, en 1985, des déchets toxiques, résidus de la catastrophe de Seveso
En août 1982, les déchets chimiques contenant de la dioxine sont enlevés du réacteur en vue du démantèlement des installations, et transférés dans 41 fûts pour être envoyés par route à l'usine Ciba de Bâle afin d'être incinérés2.

Leur trace se perd après le passage de la frontière à Vintimille et ils disparaissent quelque part en France. On les découvre en mai 1983 à Anguilcourt-le-Sart (Aisne) dans un abattoir désaffecté, où ils avaient été transportés illégalement. Ils sont finalement incinérés chez Ciba en novembre 19856, devant la presse2.

Cette affaire, très médiatisée, sera officiellement conclue par un rapport de juin 1986[réf. nécessaire].

Plusieurs biologistes ont émis des doutes sur la destruction effective des 41 fûts. Des différences de tonnage et de diamètre des contenants ont été constatées entre les fûts partis d'Italie, et ceux détruits en Suisse. L'hypothèse retenue par ces biologistes est que les fûts détruits ne contenaient que des déchets non contaminés, et que les déchets toxiques auraient été convoyés en Allemagne de l'Est ou en Somalie2.

L'usine a été totalement détruite par les travaux de décontamination2.

Incendie de l'usine Lubrizol à Rouen


L'Incendie de l'usine Lubrizol et des entrepôts de Normandie Logistique à Rouen a eu lieu le 26 septembre 2019 dans une usine de produits chimiques de la société Lubrizol classée Seveso seuil haut (« à haut risque ») ; cette usine synthétise et stocke des produits chimiques (phosphorés et organosulfurés) destinés à être utilisés comme additifs pour lubrifiants. Pour des raisons encore inconnues, le feu a pris en un lieu encore inconnu et a touché une partie des entrepôts de Normandie Logistique et de la zone de stockage de Lubrizol. Un épais panache de fumée noire s'est formé, atteignant plus de 20 km. Ni morts ni blessés ne sont à déplorer. Dans le cadre de la gestion de l'accident, différentes mesures sont prises pour la protection de la population (confinement, fermetures d'écoles, suspension de certaines activités agricoles, etc).

Sur le plan sanitaire, les résultats des premières mesures (air, eau) font apparaître un état habituel de la qualité de l’air, à l’exception de la mesure effectuée sur le site de Lubrizol pour ce qui concerne le benzène, et une bonne qualité de l'eau. Toutefois après la parution de la liste des produits impliqués dans l’incendie, des interrogations demeurent sur la présence ou non de produits dangereux dans les dérivés des combustions, qui n'auraient pas été mesurés. La préfecture de région se veut cependant rassurante et publie régulièrement ses analyses1. En juillet 2020, un rapport gouvernemental tirant les leçons du retour d'expérience est publié2.

L'accident a également des conséquences économiques (entreprises en activité partielle, agriculteurs en arrêt de production). Une mission d'information parlementaire est lancée. Des procédures judiciaires sont engagées.
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