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Annaba Le poisson se fait rare

Publié le 07/03/2022
Annaba Le poisson se fait rare 06 Mar 2022 Annaba 336 fois Le poisson se fait rare La pollution a fini par empoisonner, non seulement la vie quotidienne des habitants, mais aussi la faune et la flore. Aujourd’hui, le danger n’est plus menaçant ou imminent, il est quasi-présent en permanence. En effet, la pollution marine, ajoutée aux agissements criminels de certains marins pêcheurs, ont eu un impact désastreux sur la richesse halieutique de la wilaya, engendrant l’indisponibilité du poisson qui vaut maintenant de l’or. Faut-il rappeler que la côte d’Annaba, longue de 80 Km, où se jette l’Oued Seybouse, qui déverse des quantités de déchets toxiques, lesquelles ont transformé une partie de son plan d’eau en un véritable dépotoir de nuisance mortelle, est qualifiée de la « plus polluée » du littoral algérien. Confronté chaque jour à plusieurs polluants industriels et urbains émanant des différentes villes (68 communes de 7 wilaya) et usines (quelque 250), situés sur les deux rives de l’Oued Seybouse, le plan d’eau du littoral Annabi, qui était considérée comme étant la plus poissonneuse notamment en poisson blanc, est exposé à un degré de pollution si élevé annonçant les prémices d’une catastrophe écologique réelle. Dans un récent rapport établi par SAFEGE Algérie, il a été révélé, dans ce contexte, que « sur environ 5 millions m3 de polluants industrielles rejetés quotidiennement dans cette rivière, plus de 3 millions de m3 sont des huiles usagés ». Célèbre pour ses richesses halieutiques, surtout en poisson blanc, le littoral annabi fait objet depuis des années à une surexploitation sauvage et anarchique, voire même au niveau des zones protégées, à la grande déception des professionnels en la matière. Cette situation, affirment des professionnels, est due aux agissements sans foi ni loi de certains bateaux de différents types, qui pêchent tout près des côtes avec des méthodes interdites même dans les pays les plus reculés, entre autres, à la traîne, avec des filets doubles-poches dits « 9,2 », ou encore à l’aide de ceux appelés « invisibles » et en semi pélagique. Même les récifs coralliens, objet d’un trafic immense, sont outrageusement appauvris en raison d’un pillage systématique. Pour les professionnels, le constat est des plus amers, car la crise du poisson a atteint son summum. On pointe un doigt accusateur en direction des propriétaires aussi bien des petits métiers que des chalutiers, qui ont aussi leur part de responsabilité dans cette situation, au même titre que la pollution marine. Ces derniers, précise-t-on, activent, souvent et au grand jour à moins de 10 mètres seulement de la côte. « Ici à Annaba, l’activité halieutique se fait généralement d’une façon anarchique et surtout contraire aux normes et lois internationales. C’est inadmissible et paradoxal à la fois de découvrir que des professionnels pêchent n’importe quand, n’importe où, n’importe comment et n’importe quoi », a tenu à dénoncer un marin-pêcheur. Enfin, il est inutile d’aborder le volet des prix, puisqu’il a atteint un niveau record, à l’image des prix de la sardine, autrefois une friture destinée plutôt aux gens pauvres, qui a dépassé, au niveau des poissonneries, les prix de la dorade et du merlon et de la viande du mouton ! Pour le moment, à l’exception des éleveurs versés dans le développement de l’aquaculture, dotés de bassins de reproduction de la pisciculture et la conchyliculture, une activité qui demeure très en retard par rapport à d’autres wilayas importantes, qui semblent épargnés par la crise, les pêcheurs professionnels et les vendeurs, voire les consommateurs, sont dans le désarroi et le doute quant à l’avenir de leur métier. Il est utile de noter que les prévisions du ministère de la pêche et des ressources halieutiques en matière de développement de l’aquaculture pour l’an 2025, ciblent un objectif de 53.000 tonnes de poissons.
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La pollution a fini par empoisonner, non seulement la vie quotidienne des habitants, mais aussi la faune et la flore. Aujourd’hui, le danger n’est plus menaçant ou imminent, il est quasi-présent en permanence.
En effet, la pollution marine, ajoutée aux agissements criminels de certains marins pêcheurs, ont eu un impact désastreux sur la richesse halieutique de la wilaya, engendrant l’indisponibilité du poisson qui vaut maintenant de l’or.
sur la richesse halieutique de la wilaya, engendrant l’indisponibilité du poisson qui vaut maintenant de l’or. Faut-il rappeler que la côte d’Annaba, longue de 80 Km, où se jette l’Oued Seybouse, qui déverse des quantités de déchets toxiques, lesquelles ont transformé une partie de son plan d’eau en un véritable dépotoir de nuisance mortelle, est qualifiée de la « plus polluée » du littoral algérien.
Confronté chaque jour à plusieurs polluants industriels et urbains émanant des différentes villes (68 communes de 7 wilaya) et usines (quelque 250), situés sur les deux rives de l’Oued Seybouse, le plan d’eau du littoral Annabi, qui était considérée comme étant la plus poissonneuse notamment en poisson blanc, est exposé à un degré de pollution si élevé annonçant les prémices d’une catastrophe écologique réelle.
Dans un récent rapport établi par SAFEGE Algérie, il a été révélé, dans ce contexte, que « sur environ 5 millions m3 de polluants industrielles rejetés quotidiennement dans cette rivière, plus de 3 millions de m3 sont des huiles usagés ».
Célèbre pour ses richesses halieutiques, surtout en poisson blanc, le littoral annabi fait objet depuis des années à une surexploitation sauvage et anarchique, voire même au niveau des zones protégées, à la grande déception des professionnels en la matière.
Cette situation, affirment des professionnels, est due aux agissements sans foi ni loi de certains bateaux de différents types, qui pêchent tout près des côtes avec des méthodes interdites même dans les pays les plus reculés, entre autres, à la traîne, avec des filets doubles-poches dits « 9,2 », ou encore à l’aide de ceux appelés « invisibles » et en semi pélagique. Même les récifs coralliens, objet d’un trafic immense, sont outrageusement appauvris en raison d’un pillage systématique.
Pour les professionnels, le constat est des plus amers, car la crise du poisson a atteint son summum. On pointe un doigt accusateur en direction des propriétaires aussi bien des petits métiers que des chalutiers, qui ont aussi leur part de responsabilité dans cette situation, au même titre que la pollution marine.
Ces derniers, précise-t-on, activent, souvent et au grand jour à moins de 10 mètres seulement de la côte.
« Ici à Annaba, l’activité halieutique se fait généralement d’une façon anarchique et surtout contraire aux normes et lois internationales.
C’est inadmissible et paradoxal à la fois de découvrir que des professionnels pêchent n’importe quand, n’importe où, n’importe comment et n’importe quoi », a tenu à dénoncer un marin-pêcheur.
Enfin, il est inutile d’aborder le volet des prix, puisqu’il a atteint un niveau record, à l’image des prix de la sardine, autrefois une friture destinée plutôt aux gens pauvres, qui a dépassé, au niveau des poissonneries, les prix de la dorade et du merlon et de la viande du mouton !
Pour le moment, à l’exception des éleveurs versés dans le développement de l’aquaculture, dotés de bassins de reproduction de la pisciculture et la conchyliculture, une activité qui demeure très en retard par rapport à d’autres wilayas importantes, qui semblent épargnés par la crise, les pêcheurs professionnels et les vendeurs, voire les consommateurs, sont dans le désarroi et le doute quant à l’avenir de leur métier.
Il est utile de noter que les prévisions du ministère de la pêche et des ressources halieutiques en matière de développement de l’aquaculture pour l’an 2025, ciblent un objectif de 53.000 tonnes de poissons.
Les coupables les usines pollueurs non pas des stations d'épurations et qui jette leurs déchets toxiques délétère, mauvais, méphitique, poison, toxine, vénéneux ...dans la Seibouse "la plus grande rivière du pays" et qui à son tour rejette toutes sortes de poisons dans la mer!.
Rien n'est contrôler les criminels sont: le gouvernement et les patrons d'usines qui ne VOIT QUE LA RENTABILITE?.
NOUS AVONS CE QU'ON MERITE ./
citation de Rabah Rabhi " natif du Sud d'Algérie"


""Seulement après que le dernier arbre aura été coupé, que la dernière rivière aura été empoisonnée, que le dernier poisson aura été capturé, alors seulement vous découvrirez que l'argent ne se mange pas"
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