Annaba. Farniente sur la corniche

Les hôtels affichent déjà complet tout autant que les loueurs d’habitations particulières pour la période estivale.

Il n’est même plus question de chercher un lit dans un des rares hôtels implantés sur la corniche ouest. N’étaient ces risques réels que représente l’utilisation des jet-skis proches des lieux de baignade sans que quiconque n’intervienne pour mettre le holà, c’est le farniente sur la corniche d’Annaba. On vient des régions de l’intérieur pour goûter aux plaisirs qu’offrent le littoral de Annaba et les hauteurs de l’Edough. Des rues bouillonnantes de vie avec de larges boulevards qui mènent vers Fellah Rachid et Rizzi Amor, il en y a pour tous les goûts. Ces derniers jours à Annaba, l’on n’a pas le temps de dire « ouf » dans un périple qui mène du Cours de la Révolution ou de la route de l’avant-port vers la corniche jusqu’à Chetaïbi. Tout est ciel bleu, mer belle à peu agitée, sable d’or, nuits étoilées et couchants lumineux. Même le visiteur le plus étourdi trouvera une raison de s’arrêter pour voir et admirer les senteurs, les cultures, les paysages suspendus entre plaines et plateaux et les vestiges cachés qui témoignent d’une terre jalousement convoitée. C’est le farniente à Annaba où les fast-foods ont réduit quelque peu leurs prix à la consommation et amélioré la qualité du service proposé. Et pour peu que les automobilistes participent à la lutte menée par les policiers pour éradiquer les autoproclamés gardiens de parking, le farniente n’en serait que plus beau à vivre.

El watan > 10/07/07 > M. C. H