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Annaba. Souk Ellil: Jusqu’à quand l’anarchie?

Publié le 11/07/2007

Annoncée il y a de cela maintenant deux mois, l’opération de délogement des vendeurs informels de fruits et légumes, d’épicerie et autres qui squattent toute une rue de la cité du 11 Décembre 1960, n’a pas eu lieu et l’anarchie règne toujours en maîtresse des lieux alors qu’avec la réalisation des logements AADL, ce quartier longtemps marginalisé est devenu des plus pimpants. Il n’y a plus à revenir sur la situation du marché aménagé, depuis plusieurs années maintenant et que les vendeurs refusent d’occuper mais une proposition de l’actuel délégué du secteur communal n°2 peut résoudre ce problème sauf qu’elle reste en suspens.
En effet à 100 mètres à peine de l’anarchie du marché informel existe un immense terrain vague qui sert de dépotoir et pouvant convenir à une activité organisée d’autant qu’il est à l’écart de toute circulation. Ce terrain échappe à toute urbanisation parce que inconstructible étant dans totalité une servitude. Aplani et seulement bitumé, avec des emplacements marqués, il pourrait accueillir toutes les charrettes qui bloquent la voie publique et l’on pourrait même dans ce cas, instituer une dîme quotidienne qui couvrirait les frais de nettoyage et autres.
Cela aura aussi l’avantage de mettre fin à la concurrence effrénée et déloyale qu’exercent ces charrettes à leur emplacement actuels, non seulement à l’encontre des commerces de proximité mais aussi à l’encontre des commerces installés dans le marché couvert qui périclitent depuis des années à cause de cette situation. Une situation injuste car ces
commerces légaux sont organisés, subissent des contrôles et surtout payent des charges, ce qui n’est pas le cas des vendeurs aux charrettes qui non seulement ne payent rien mais occupent la voie publique, portent atteinte à l’environnement
avec leurs déchets et ont pratiquement institutionnalisé l’anarchie. En parallèle on pourrait réduire le nombre de cases, dans le marché inoccupé, au nombre initial et donner ainsi deux infrastructures commerciales et organisées, à cet immense quartier qui réunit plusieurs cités, Oued Eddeheb, 11 Décembre 1960, 8 Mai 1945, Choumarelle I et II, entre autres.
Qu’est-ce que l’on attend pour résoudre ce problème que le précédent conseil communal avait laissé en suspens et que l’actuel avait compliqué puis mis sous le boisseau comme on ne peut que le constater ? Le prochain conseil communal ?
L'est républicain > 11/07/07 > Ammar Nadir

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