Annaba. Culture, bac et formation professionnelle

La semaine culturelle Bordj Bou Arréridj-Annaba a été lancée hier au palais de la culture et des arts Mohamed Boudiaf.

Comme s’il s’agissait de vivre un renouveau de la chose culturelle à Annaba, ce rendez-vous était attendu par des milliers de jeunes et moins jeunes. Il est annonciateur de beaux jours et surtout d’un événement dont plusieurs dizaines d’artistes, hommes et femmes de culture seront les principaux acteurs de l’été culturel de Annaba. Depuis hier et durant toute une semaine, Annaba et les 11 autres communes vivront au rythme des échanges de talents et de la spontanéité. L’événement devrait permettre aux invités venus des Hauts-Plateaux de l’est du pays de s’exprimer aux côtés de leurs hôtes au travers de multiples registres. Chanteurs, musiciens, danseurs, comédiens, plasticiens, spécialistes de la chose artisanale… s’y étaient préparés activement afin de donner le meilleur d’eux-mêmes et de leur enthousiasme. Un autre événement se prépare. Il a pour initiatrice la direction de l’éducation qui semble vouloir s’ancrer dans la tradition en faisant de la mi-juillet de chaque année, la fête du baccalauréat. Elle donnera lieu à toutes sortes de festivités et apportera, à n’en pas douter, un nouvel éclairage sur la prochaine rentrée scolaire, universitaire et sur la formation et l’enseignement professionnels à Annaba, bassin de vie et bassin d’emplois. Ce rendez-vous des élèves avec leurs enseignants, des élèves avec les autorités locales et des élèves entre eux et leurs parents, favorisera également la réflexion sur la réforme de l’enseignement sous toutes ses formes en ce début de 3e millénaire. On parle déjà de celle ouverte sur la formation et l’enseignement professionnel. Un dossier très important tout autant que l’emploi pour l’avenir des jeunes dans une wilaya classée parmi les plus importantes en termes de formation professionnelle. Trop longtemps considéré comme une voie de garage, l’apprentissage s’avère être un tremplin idéal pour une bonne insertion dans l’entreprise à l’issue du contrat préemploi ou filet social. Ces dernières années, sous l’impulsion de l’exécutif de wilaya et des élus de l’Assemblée populaire de wilaya, la carte de l’apprentissage et de la formation et de l’enseignement professionnels s’est largement étoffée. Les efforts dans ce sens se poursuivront affirme-t-on auprès de ces deux institutions.

El watan > 11/07/07 > Leïla Azzouz