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Criminalité urbaine La guerre aux gangs déclarée

Publié le 03/09/2022
Criminalité urbaine La guerre aux gangs déclarée Une stratégie nationale de prévention contre les gangs de quartiers est en cours d'élaboration. Elle sera prochainement Les actes de violence et de criminalité prennent des proportions alarmantessur la table du gouvernement. Désormais, ça sera tolérance zéro... Les actes de violence et de criminalité prennent des proportions alarmantesLes actes de violence et de criminalité prennent des proportions alarmantes L'insécurité urbaine: un nouveau fléau qui menace l'Algérie. Depuis quelques mois, le pays est secoué par de graves affaires de criminalité. La dernière en date est celle de Soumaâ, dans la wilaya de Blida, où un jeune trentenaire a perdu la vie. Il s'agirait d'une vendetta de la part d'un gang contre ce jeune commerçant qui a refusé de se soumettre à leur diktat. L'enquête déterminera les raisons réelles de ce drame mais les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux laisseraient croire que l'on se trouve dans des «favelas» au Brésil. En l'espace de quelques minutes, les rues de cette petite ville dans la wilaya de Blida se sont transformées en grandes arènes de combat. Tous types d'armes blanches et autres jeux pyrotechniques ont été utilisés dans ces affrontements qui ont coûté la vie au jeune Youcef. Ce drame est loin d'être un cas isolé. Les «voyous» et autres dealers tentent de prendre le contrôle de certains quartiers. Ils essayent de dicter leur loi en semant la terreur chez les habitants. On assiste même à des affrontements entre bandes rivales, qui nous donnent l'amère impression d'être dans un quartier chaud de New York. Même les armes à feu ont fait leur apparition. La semaine passée, une fusillade a éclaté au niveau du marché hebdomadaire des Issers dans la wilaya de Boumerdès. La situation est de plus en plus grave. Elle risque d'échapper à tous contrôles. Le professeur Mustapha Khiati, président de la Fondation pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem) vient de tirer la sonnette d'alarme. Il a lancé un appel aux autorités afin de juguler ce fléau. «En Algérie, la lutte contre la grande criminalité, surtout celle des bandes devient une priorité», a-t-il soutenu. Il estime que l'on doit analyser les raisons sociologiques et psychologiques de ce fléau. Aussi, demande-t-il, à ce que les pouvoirs publics prônent la tolérance zéro envers les auteurs de ce type de crime. «Il est nécessaire d'activer des mesures dissuasives en appliquant la loi dans toute sa sévérité», a-t-il soutenu en insistant sur un accompagnement par des mesures psychologiques, telles que la création d'espaces de divertissement et de sport dans les quartiers. Le gouvernement est lui bien décidé à déclarer la guerre à ces gangs. Les services de sécurité ont été instruits de multiplier les opérations coup de point, et le contrôle des jeunes sur la route. On a pu le remarquer, ces derniers jours, avec la multiplication des barrages inopinés à la recherche de drogues et d'armes blanches. En outre, le ministère de l'Intérieur a «réactivé» le Comité national pour la prévention des gangs de quartier. Il a tenu une réunion extraordinaire, la semaine dernière, au siège du ministère. Ce «conclave» a réuni les 22 membres de ce comité, représentant les secteurs ministériels et les forces de sécurité, en plus de spécialistes et de représentants de la société civile. Il a été décidé d'entamer l'élaboration d'une stratégie nationale de prévention contre les gangs de quartiers. «Elle sera présentée au gouvernement dans les 10 jours», souligne t-on. Le chef de l'État, Abdelmadjid Tebboune, est déterminé à mettre fin à ce «diktat» qui empoisonne la vie des citoyens. Des décisions importantes, et des mesures très «sévères» vont être prises en direction de cette racaille. Durant cette rentrée, on va assister au grand nettoyage avec une «guerre» sans merci contre ces «bandes organisées». La fin de la récréation a sonné... Walid AÏT SAÏDWalid AÏT SAÏD 00:00 | 03-09-2022 Share
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Criminalité urbaine

La guerre aux gangs déclarée
Une stratégie nationale de prévention contre les gangs de quartiers est en cours d'élaboration. Elle sera prochainement Les actes de violence et de criminalité prennent des proportions alarmantessur la table du gouvernement. Désormais, ça sera tolérance zéro...

Les actes de violence et de criminalité prennent des proportions alarmantesLes actes de violence et de criminalité prennent des proportions alarmantes
L'insécurité urbaine: un nouveau fléau qui menace l'Algérie. Depuis quelques mois, le pays est secoué par de graves affaires de criminalité. La dernière en date est celle de Soumaâ, dans la wilaya de Blida, où un jeune trentenaire a perdu la vie. Il s'agirait d'une vendetta de la part d'un gang contre ce jeune commerçant qui a refusé de se soumettre à leur diktat. L'enquête déterminera les raisons réelles de ce drame mais les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux laisseraient croire que l'on se trouve dans des «favelas» au Brésil. En l'espace de quelques minutes, les rues de cette petite ville dans la wilaya de Blida se sont transformées en grandes arènes de combat. Tous types d'armes blanches et autres jeux pyrotechniques ont été utilisés dans ces affrontements qui ont coûté la vie au jeune Youcef. Ce drame est loin d'être un cas isolé.
Les «voyous» et autres dealers tentent de prendre le contrôle de certains quartiers. Ils essayent de dicter leur loi en semant la terreur chez les habitants. On assiste même à des affrontements entre bandes rivales, qui nous donnent l'amère impression d'être dans un quartier chaud de New York. Même les armes à feu ont fait leur apparition. La semaine passée, une fusillade a éclaté au niveau du marché hebdomadaire des Issers dans la wilaya de Boumerdès. La situation est de plus en plus grave. Elle risque d'échapper à tous contrôles. Le professeur Mustapha Khiati, président de la Fondation pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem) vient de tirer la sonnette d'alarme.
Il a lancé un appel aux autorités afin de juguler ce fléau. «En Algérie, la lutte contre la grande criminalité, surtout celle des bandes devient une priorité», a-t-il soutenu. Il estime que l'on doit analyser les raisons sociologiques et psychologiques de ce fléau. Aussi, demande-t-il, à ce que les pouvoirs publics prônent la tolérance zéro envers les auteurs de ce type de crime. «Il est nécessaire d'activer des mesures dissuasives en appliquant la loi dans toute sa sévérité», a-t-il soutenu en insistant sur un accompagnement par des mesures psychologiques, telles que la création d'espaces de divertissement et de sport dans les quartiers.
Le gouvernement est lui bien décidé à déclarer la guerre à ces gangs. Les services de sécurité ont été instruits de multiplier les opérations coup de point, et le contrôle des jeunes sur la route. On a pu le remarquer, ces derniers jours, avec la multiplication des barrages inopinés à la recherche de drogues et d'armes blanches. En outre, le ministère de l'Intérieur a «réactivé» le Comité national pour la prévention des gangs de quartier. Il a tenu une réunion extraordinaire, la semaine dernière, au siège du ministère. Ce «conclave» a réuni les 22 membres de ce comité, représentant les secteurs ministériels et les forces de sécurité, en plus de spécialistes et de représentants de la société civile. Il a été décidé d'entamer l'élaboration d'une stratégie nationale de prévention contre les gangs de quartiers. «Elle sera présentée au gouvernement dans les 10 jours», souligne t-on. Le chef de l'État, Abdelmadjid Tebboune, est déterminé à mettre fin à ce «diktat» qui empoisonne la vie des citoyens. Des décisions importantes, et des mesures très «sévères» vont être prises en direction de cette racaille. Durant cette rentrée, on va assister au grand nettoyage avec une «guerre» sans merci contre ces «bandes organisées». La fin de la récréation a sonné...


Walid AÏT SAÏDWalid AÏT SAÏD
00:00 | 03-09-2022
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