Non, l'Etat n'est pas radin ! par El-Houari Dilmi Il ne faut ni chipoter ni faire la fine bouche, l'année

Non, l'Etat n'est pas radin ! par El-Houari Dilmi Il ne faut ni chipoter ni faire la fine bouche, l'année 2023 se présente aux Algériens sous des auspices heureux. D'abord la bonne nouvelle de l'augmentation des salaires, des pensions de retraite et de l'allocation-chômage. Le Président Tebboune a bien dit que les revenus du pays seront distribués aux Algériens. Même les banques ont été instruites pour ouvrir leurs porte-monnaie aux Algériens avec des crédits bonifiés. Avec des transferts sociaux de plus de 27 milliards de dollars, probablement le montant le plus élevé des pays arabes et africains, les Algériens ne peuvent pas accuser l'Etat-mamelle d'être radin. « Dawla h'nina », a écrit un internaute en réaction à l'annonce de la hausse des salaires des fonctionnaires. D'autres langues bien pendues parlent de «récupération politique» pour acheter la paix sociale. Oui, si la paix s'achète, son prix est inestimable. Le Président Tebboune, lors de son dernier entretien à des médias nationaux, a promis que le travail de numérisation qui est en train de se faire, va démasquer ceux qui ne méritent pas la main généreuse de l'Etat. Cas concret qui montre, une fois de plus, à quel point certains Algériens sont rusés comme un Sioux, des dossiers 100% falsifiés ont été introduits pour bénéficier de la prime Covid-19. Comme cette « fatwa » d'un temps qui légalisait le vol d'un « État païen » ! «Pour connaître la valeur de la générosité, il faut avoir souffert de la froide indifférence des autres», disait je ne sais quel esprit éclairé. Aussi vrai que donner du bifteck aux crocs acérés au moment où d'autres se contentent d'un os bien dur, la plus simple des justices est d'enlever aux riches pour donner à manger aux plus pauvres. Mais là est un autre débat...