Annaba: UMS DRÉAN - Des lendemains incertains !

Tel un bateau à la dérive naviguant au gré des flots, l’équipe de Dréan version 2007/2008, semble perdre ses repères. Outre le départ massif de l’ossature de l’équipe (Hamami, Gouaiche, Sakhri, Mira, Bouabdallah, Ghimouz et Chenoufi), la reprise des chemins des entraînements fut entamé au « forceps », avant qu’un coup d’arrêt ne vienne remettre tout en question… et c’est l’équipe qui entre de plein fouet dans une spirale de doute et des lendemains incertains.
Inutile d’être un grand clerc pour deviner les tenants et aboutissants d’une situation ô combien contraignante dans laquelle se débat actuellement le club phare de Mondovi. Fini le temps où on se bousculait au portillon du club, où des
joueurs venus d’horizons divers se sont succédé pour monnayer leurs talents.
Autres temps, autres moeurs… le directoire nouvellement installé est coincé faute d’argent. Avec quels arguments peut-il arriver à convaincre des joueurs appelés à rempiler ou autres nouvellement recrutés ? La politique instaurée précédemment où l’argent coulait à flots, (une arme à double tranchant) a fini par réveiller les consciences, et c’est cet « argent » source de tous les malheurs qui vient de porter un grave préjudice à un club qui n’a pas pu ou su, c’est selon, s’orienter vers une politique d’austérité s’appuyant sur la formation, une politique qui finit toujours par être payante, à même d’assurer une relève digne de ce nom. C’est ce qui fait défaut actuellement à l’équipe. La réalité est là, elle est dure à avaler, en un mot on a négligé la formation et on a tablé sur le court et le moyen terme. Après avoir connu deux (2) années fastes, d’enthousiasme et d’un football de rêve, le tout couronné par deux (2) accessions historiques, l’UMS Dréan se retrouve à la croisée des chemins. Moralité de l’histoire, on ne peut vivre éternellement des promesses des uns et des autres, et on ne peut rester à la merci d’une âme charitable.
L'est républicain > 25/07/07 >  Yazid B.