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FRANCE Troisième nuit de violentes émeutes Placeholder LSA PUBLIÉ 30-06-2023, 08:41 La France a connu une nou

Publié le 30/06/2023
FRANCE Troisième nuit de violentes émeutes Placeholder LSA PUBLIÉ 30-06-2023, 08:41 La France a connu une nouvelle nuit de violences urbaines, la troisième à la suite de la mort d’un adolescent près de Paris, tué par un policier mis en examen et écroué depuis pour homicide volontaire. La mort de l’adolescent avait déjà entraîné deux nuits de violences en France, notamment en région parisienne, et le scénario se répète dans la nuit de jeudi à vendredi, la marche blanche en journée, autorisée par les autorités, n'ayant pas apporté l'apaisement espéré. Vers le chaos ? Selon une note des renseignements citée par une source policière, les violences pourraient se «généraliser» au cours des «prochaines nuits», marquées par «des actions ciblées sur les forces de l’ordre et les symboles de l’État ou de la puissance publique». À Pau (sud-ouest) notamment, un cocktail Molotov a été jeté sur le commissariat de police, a informé la préfecture du département. À Paris même, les célèbres Halles et la rue de Rivoli qui mène au Musée du Louvre ont vu certains de leurs commerces et magasins «vandalisés», «pillés, voire incendiés», a détaillé un haut-gradé de la police nationale. Au moins trois villes proches de la capitale ont décidé d’instaurer un couvre-feu, parfois sur plusieurs jours, sur tout leur territoire ou certains quartiers seulement, pour tous ou pour les mineurs uniquement. Clamart, près de Paris, et Compiègne, au nord de la capitale, ont ainsi instauré cette mesure de 21 h à 6 h du matin (20 h à 5 heures d'Alger). À Lille (nord), la mairie d’un quartier populaire du sud a été incendiée et une autre, dans l’est de la ville, a été caillassée, selon l’Hôtel de Ville. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait annoncé la mobilisation jeudi soir de 40 000 policiers et gendarmes, dont 5 000 à Paris (contre 2 000 la nuit précédente). Selon une source policière, le RAID et le GIGN, unités d’élite d’intervention respectivement de la police et de la gendarmerie, ont été déployés dans de grandes villes du pays telles que Toulouse (sud-ouest), Marseille (sud-est), Lyon (sud-est), Lille (nord), ou Bordeaux (sud-ouest). Par ailleurs, le gouvernement a assuré que le déclenchement de l’état d’urgence, réclamé par certaines voix de la droite politique, n’était «pas une option envisagée aujourd’hui». Saisi par une vidéo amateur, le tir à bout portant du fonctionnaire sur l’adolescent lors d’un contrôle routier a embrasé de nombreux quartiers populaires du pays Malgré ce déploiement massif, des violences et des dégradations ont été signalées jeudi soir dans de multiples villes. Les forces de l’ordre avaient procédé à 667 interpellations au niveau national, selon l’entourage de Gérald Darmanin, dont «l’essentiel» est âgé entre 14 et 18 ans. «Il n’y a pas d’affrontement très violent en contact direct avec les forces de l’ordre, mais il y a un certain nombre de magasins vandalisés, de commerces pillés voire incendiés», a détaillé un haut gradé de la police nationale. Cela a été le cas notamment dans le cœur de Paris, aux Halles et dans la rue de Rivoli, qui mène au Louvre. En Lorraine, les violences ont éclaté dans plusieurs villes, comme Mont-Saint-Martin, Fameck, Metz, Forbach et Nancy et sa région. Comme la veille, les forces de l’ordre ont également été visées, des poubelles, des voitures et des bus brûlés, notamment à Villeurbanne (Rhône) ou à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). À nouveau, des bâtiments publics ont été pris pour cibles par des groupes souvent encagoulés ou dissimulés sous des capuches, comme à la mairie du quartier prioritaire de l’Argon à Orléans. «Le bureau de police situé au pôle Laherrère à Pau» a par exemple été visé par un cocktail molotov, selon la préfecture des Pyrénées-Atlantiques. Dans le centre-ville de Marseille, c’est la devanture de la bibliothèque municipale de l’Alcazar qui a été endommagée, selon la mairie. À quelques encablures de là, sur le Vieux Port, des échauffourées ont éclaté plus tôt quand les forces de l’ordre ont dispersé avec des gaz lacrymogènes un groupe de 100 à 150 personnes qui auraient tenté de monter des barricades. À Lille, dans le nord de la France, un jeu du chat et de la souris s’est enclenché dans la nuit de jeudi à vendredi entre de petits groupes dispersés et un important dispositif policier. Une mairie de quartier a été incendiée, une autre caillassée et des pillages et des dégradations ont été commis. En Seine-Saint-Denis, «quasiment toutes les communes» ont été touchées, souvent des actions éclair, de nombreux bâtiments publics pris pour cible comme la mairie de Clichy-sous-Bois et des commerces pillés, selon une source policière. À Nanterre, épicentre des violences, la tension est montée vers minuit, avec des fusées d’artifice et des grenades dans le quartier populaire de Pablo Picasso où vivait l’adolescent tué. La Brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la préfecture de police de Paris s’est déployée un moment à l’entrée de la cité et ses célèbres tours nuages, épaulée dans le ciel par un hélicoptère. C’est de Nanterre qu’est partie dans l’après-midi une «marche blanche» à la mémoire de Nahel qui a rassemblé 6200 participants, selon la préfecture de police, aux cris de «justice pour Nahel» et «plus jamais ça». «J’en veux pas à la police, j’en veux à une personne, celui qui a enlevé la vie de mon fils», a déclaré la mère de la victime, Mounia M. La marche qu’elle menait s’est terminée dans la confusion par des heurts. Du mobilier urbain a été détruit, des voitures incendiées et le monument de la Résistance et de la Déportation a été dégradé. Dix-neuf personnes ont alors été interpellées, selon la préfecture de police. Depuis la mort de Nahel mardi, des écoles, des mairies et des édifices publics ont été la cible de la colère des jeunes habitants des quartiers populaires et incendiés dans de multiples villes de France, rappelant les émeutes qui avaient embrasé la France en 2005 après la mort de deux jeunes. Des «scènes de violences» contre «les institutions et la République» qui sont «injustifiables», a fustigé Emmanuel Macron. Source : AFP et divers Placeholder LSA PUBLIÉ 30-06-2023, 08:41
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Mort de Nahel : "dévasté", le policier qui a tiré demande "pardon à la famille" Par M.G avec AFP Publié au

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Troisième nuit de violentes émeutes
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PUBLIÉ 30-06-2023, 08:41

La France a connu une nouvelle nuit de violences urbaines, la troisième à la suite de la mort d’un adolescent près de Paris, tué par un policier mis en examen et écroué depuis pour homicide volontaire.

La mort de l’adolescent avait déjà entraîné deux nuits de violences en France, notamment en région parisienne, et le scénario se répète dans la nuit de jeudi à vendredi, la marche blanche en journée, autorisée par les autorités, n'ayant pas apporté l'apaisement espéré.

Vers le chaos ?

Selon une note des renseignements citée par une source policière, les violences pourraient se «généraliser» au cours des «prochaines nuits», marquées par «des actions ciblées sur les forces de l’ordre et les symboles de l’État ou de la puissance publique».

À Pau (sud-ouest) notamment, un cocktail Molotov a été jeté sur le commissariat de police, a informé la préfecture du département.

À Paris même, les célèbres Halles et la rue de Rivoli qui mène au Musée du Louvre ont vu certains de leurs commerces et magasins «vandalisés», «pillés, voire incendiés», a détaillé un haut-gradé de la police nationale.

Au moins trois villes proches de la capitale ont décidé d’instaurer un couvre-feu, parfois sur plusieurs jours, sur tout leur territoire ou certains quartiers seulement, pour tous ou pour les mineurs uniquement.

Clamart, près de Paris, et Compiègne, au nord de la capitale, ont ainsi instauré cette mesure de 21 h à 6 h du matin (20 h à 5 heures d'Alger).

À Lille (nord), la mairie d’un quartier populaire du sud a été incendiée et une autre, dans l’est de la ville, a été caillassée, selon l’Hôtel de Ville.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait annoncé la mobilisation jeudi soir de 40 000 policiers et gendarmes, dont 5 000 à Paris (contre 2 000 la nuit précédente).

Selon une source policière, le RAID et le GIGN, unités d’élite d’intervention respectivement de la police et de la gendarmerie, ont été déployés dans de grandes villes du pays telles que Toulouse (sud-ouest), Marseille (sud-est), Lyon (sud-est), Lille (nord), ou Bordeaux (sud-ouest).

Par ailleurs, le gouvernement a assuré que le déclenchement de l’état d’urgence, réclamé par certaines voix de la droite politique, n’était «pas une option envisagée aujourd’hui».

Saisi par une vidéo amateur, le tir à bout portant du fonctionnaire sur l’adolescent lors d’un contrôle routier a embrasé de nombreux quartiers populaires du pays

Malgré ce déploiement massif, des violences et des dégradations ont été signalées jeudi soir dans de multiples villes. Les forces de l’ordre avaient procédé à 667 interpellations au niveau national, selon l’entourage de Gérald Darmanin, dont «l’essentiel» est âgé entre 14 et 18 ans.

«Il n’y a pas d’affrontement très violent en contact direct avec les forces de l’ordre, mais il y a un certain nombre de magasins vandalisés, de commerces pillés voire incendiés», a détaillé un haut gradé de la police nationale. Cela a été le cas notamment dans le cœur de Paris, aux Halles et dans la rue de Rivoli, qui mène au Louvre.

En Lorraine, les violences ont éclaté dans plusieurs villes, comme Mont-Saint-Martin, Fameck, Metz, Forbach et Nancy et sa région. Comme la veille, les forces de l’ordre ont également été visées, des poubelles, des voitures et des bus brûlés, notamment à Villeurbanne (Rhône) ou à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). À nouveau, des bâtiments publics ont été pris pour cibles par des groupes souvent encagoulés ou dissimulés sous des capuches, comme à la mairie du quartier prioritaire de l’Argon à Orléans. «Le bureau de police situé au pôle Laherrère à Pau» a par exemple été visé par un cocktail molotov, selon la préfecture des Pyrénées-Atlantiques.

Dans le centre-ville de Marseille, c’est la devanture de la bibliothèque municipale de l’Alcazar qui a été endommagée, selon la mairie. À quelques encablures de là, sur le Vieux Port, des échauffourées ont éclaté plus tôt quand les forces de l’ordre ont dispersé avec des gaz lacrymogènes un groupe de 100 à 150 personnes qui auraient tenté de monter des barricades.

À Lille, dans le nord de la France, un jeu du chat et de la souris s’est enclenché dans la nuit de jeudi à vendredi entre de petits groupes dispersés et un important dispositif policier. Une mairie de quartier a été incendiée, une autre caillassée et des pillages et des dégradations ont été commis.

En Seine-Saint-Denis, «quasiment toutes les communes» ont été touchées, souvent des actions éclair, de nombreux bâtiments publics pris pour cible comme la mairie de Clichy-sous-Bois et des commerces pillés, selon une source policière.

À Nanterre, épicentre des violences, la tension est montée vers minuit, avec des fusées d’artifice et des grenades dans le quartier populaire de Pablo Picasso où vivait l’adolescent tué. La Brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la préfecture de police de Paris s’est déployée un moment à l’entrée de la cité et ses célèbres tours nuages, épaulée dans le ciel par un hélicoptère.

C’est de Nanterre qu’est partie dans l’après-midi une «marche blanche» à la mémoire de Nahel qui a rassemblé 6200 participants, selon la préfecture de police, aux cris de «justice pour Nahel» et «plus jamais ça». «J’en veux pas à la police, j’en veux à une personne, celui qui a enlevé la vie de mon fils», a déclaré la mère de la victime, Mounia M.

La marche qu’elle menait s’est terminée dans la confusion par des heurts. Du mobilier urbain a été détruit, des voitures incendiées et le monument de la Résistance et de la Déportation a été dégradé. Dix-neuf personnes ont alors été interpellées, selon la préfecture de police.

Depuis la mort de Nahel mardi, des écoles, des mairies et des édifices publics ont été la cible de la colère des jeunes habitants des quartiers populaires et incendiés dans de multiples villes de France, rappelant les émeutes qui avaient embrasé la France en 2005 après la mort de deux jeunes. Des «scènes de violences» contre «les institutions et la République» qui sont «injustifiables», a fustigé Emmanuel Macron.

Source : AFP et divers

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LSA
PUBLIÉ 30-06-2023, 08:41
Un peu dommage qu'il n'y a pas "un simple mot d'apaisement de la part du gouvernement algérien"!...Pour calmer les émeutes en sachant d'avance tout de même qu'il y a une communauté vivant en France:

La France abrite une diaspora algérienne de 2,6 millions de personnes au minimum, dont 846 000 immigrés stricto sensu (les plus nombreux parmi toutes les nationalités représentées).6 mars 2023.

Tous ses émeutes ne feront qu'aggraver l'image de notre communauté alors que l'on peut se manifester par une marche blanche dans la dignité!.
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