Annaba. 2 milliards pour entretenir 200 réverbères

L’entretien pendant une année, de quelques centaines de réverbères au niveau de la Mokta, d’une partie de la RN 44, de la pénétrante de la gare, de la cité Bélaid Belgacem et des 687 logements de Safsaf va coûter à la ville la bagatelle de 2 milliards de centimes. Ce qui revient à 10 millions de centimes pour chaque réverbère si l’on en compte 200, selon une source
proche de l’APC. C’est aberrant même si l’on compte le double car 5 millions de centimes cela équivaut à un réverbère à l’état neuf et on se demande ce qui est passé par la tête des élus qui ont approuvé ce marché lors de la dernière session ordinaire du conseil communal il y a quelques semaines.

D’autant que même le vice-président chargé des travaux n’était pas au courant que ce projet, à l’origine une concession pour l’entretien des équipements de l’éclairage public au niveau du secteur 3, était devenu un marché pour l’entretien de quelques réverbères. Cela aurait été logique dans sa première forme touchant une zone abritant quelque 100 000 habitants et supposant au moins un millier de réverbères.

Malgré l’opposition de plusieurs élus dont certains s’étaient retirés des débats, la proposition a été votée à l’unanimité des présents, au nombre de…09. D’autre part et selon des sources bien informées, ce changement d’intitulé aurait dû faire l’objet d’une autorisation spéciale, est-ce le cas ? Quoi qu’il en soit même en fin de mandat l’actuel conseil communal n’en a pas fini avec les contradictions et l’illogisme de la démarche qui l’ont caractérisé depuis son installation en 2002.

L'est républicain > 09/08/07 > Ammar Nadir