Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Mittal Annaba. Le syndicat est-il en force?
Zone Membre
Publicités

Mittal Annaba. Le syndicat est-il en force?

Publié le 12/08/2007

   L’argent, c’est-à-dire les milliards donnés au titre du sponsoring aux clubs drivés par le n° 1 syndical, le puissant Aïssa Menadi, a-t-il pesé sur le sort des négociations. Le bras de fer qui oppose le partenaire social à l’employeur Arcelor-Mittal, semble inéluctablement évoluer vers le pourrissement, faute de solutions probables en perspective. De fait, les différents rounds de discussions entre les deux protagonistes, pour trouver un hypothétique terrain d’entente, sur la question de la réduction imminente des effectifs de 1 200 travailleurs n’ont jusqu’ici rien donné de concret. Arcelor-Mittal étant, selon toute apparence, résolu de mener à terme sa politique de dégraissage des effectifs, considérée, selon certains observateurs, comme une pièce stratégique dans le plan business du méga-groupe, pour faire face aux aléas du marché et de la concurrence. Même la rencontre de jeudi dernier avec des émissaires de haut rang dépêchés de Londres, pour une prise de langue avec le staff syndical, a fait chou blanc. Les émissaires British, nullement impressionnés par les déclarations intempestives des syndicalistes qui menacent, le cas échéant, si les pourparlers échouent de paralyser le complexe par une grève générale prolongée, ont simplement promis de reprendre «les palabres» lundi ou mardi prochain. «D'aucuns ont interprété, comme l’avènement d’une nouvelle donne dans les rapports syndicats-employeurs, rapports gérés naguère par d’impénétrables accords tacites entre les uns et les autres. Evidemment, la réaction du syndicat-maison via son porte-parole, Koudria Smaïn, est on ne peut plus claire : «le partenaire indien, déclare-t-il, va nous avoir à l’usure et appliquer son volet social visant la compression des effectifs». Paradoxalement, Smaïn Koudria, ne se fait aucune illusion quand à la détermination du groupe d’appliquer sans état d’âme, sa vision et sa stratégie de gouvernance en tant que leader mondial de l’acier. Bref, au-delà des tergiversations, des menaces et des man?uvres que suscitent ce conflit, qui pour l’instant ne dit pas réellement son nom, les plus avisés des observateurs, sans prendre pour argent comptant les déclarations et les réactions des uns et des autres préfèrent attendre pour voir, wait and see. Car nous ne leurrons pas, dans cette partie de bras de fer entre deux partenaires, qui ont, jusqu’ici filé le parfait «amour» comme dirait les mauvaises ou bonnes langues, il y a maldonne quelque part. En effet, la question coule de source. Le syndicat, version Menadi, négocie-t-il crânement en position de force ? A quel comportement, s’attendait-on vraiment d’un employeur qui reste quoiqu’on dise, le sponsor n° 1 à coups de milliards de deux équipes, en l’occurrence USM Annaba et le JS Drean, drivées par le même boss, notre ami Aïssa Menadi ? Allons soyons sérieux ! la logique de l’Indien est sans équivoque. je donne du fric au titre du sponsoring, je renie mes engagements.
L'authentique > 12/08/07 < Rafraf M.

« Actualité précédente
USM Annaba : Le stage de Tunis annulé
Actualité suivante »
Annaba. Opérations d'amélioration urbaine

Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !

Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires