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Cherté de la vie à Annaba et tourisme

Publié le 19/08/2007

SELON DES PROFESSIONNELS - La cherté de la vie compromet le développement touristique de la wilaya.   
Alors que la nouveauté cet été dans le domaine touristique aura été en particulier l’intérêt des étrangers pour la région et la ville d’Annaba, une tendance diamétralement opposée est en train de se jouer pour ce qui est de l’attraction de Annaba sur les touristes nationaux en provenance des autres wilayas.

En effet, selon des sources proches des services touristiques, ils sont des milliers à passer par notre ville pour se rendre en Tunisie. Ce qui n’est pas une nouveauté en soi, si ce n’est que le nombre de ces voyageurs en quête de loisirs et de farniente, est en constante augmentation, au grand dam des professionnels.
Ces derniers subissent cette situation comme une fatalité, oubliant que ce sont en grande partie les prix particulièrement élevés pratiqués à Annaba qui favorisent cette tendance.
En Tunisie, Tabarka et ElHammamet, selon nos sources, sont le plus visitées par les Algériens «aisés », qui vont y passer quelques jours dans des hôtels étoilés, en payant en moyenne une pension individuelle de 3600 DA la nuit, avec les loisirs variés qui vont avec.
En comparaison, à Annaba, il faut débourser 8800 DA environ pour une nuit dans un 3 étoiles, et les loisirs ne sont pas offerts par la maison. Il faut aller les chercher soi-même, et payer en conséquence. Pour cet hôtelier que nous avons interrogé hier, « Ces prix pratiqués permettent pourtant à l’hôtelier d’obtenir une marge bénéficiaire des plus réduites.
Nous devons avoir recours au tourisme d’affaires durant la basse saison pour pouvoir nous en tirer, sinon, il vaut mieux mettre la clé sous le paillasson. La vie à Annaba est trop chère». La cherté de la vie dans la 4ème ville du pays est un fait reconnu de tous les Algériens qui visitent Annaba, et ses conséquences se répercutent à tous les niveaux.
A celui du tourisme, cette avidité des commerçants qui ne connaît plus de limite représente une sérieuse entrave au développement, avec, pour conséquence, « une sérieuse concurrence exercée par les villes du littoral comme Jijel ou Skikda, qui explosent littéralement au niveau du tourisme national, au détriment de Annaba », comme devait ajouter notre interlocuteur. « Le citoyen moyen qui veut se payer quelques jours de vacances avec sa famille préfère aller là où il n’est pas saigné à blanc, et où un simple repas dans un petit restaurant ne dépasse pas les 1000 dinars ».
Quand on sait que ces prix pratiqués subiront encore une hausse d’ici quelques semaines, Ramadhan oblige…

L'est républicain > 19/08/07 > Farida H.

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