Crise de propreté !
par El-Houari Dilmi
«La propreté fait partie de la foi », c'est là un enseignement du Prophète que tout musulman est censé connaître et surtout mettre en pratique dans sa vie de tous les jours. Déplorable constat qui saute aux yeux de tous, nos villes sont trop sales, quand on sait que le vrai développement d'un pays se voit d'abord à la propreté de ses villes, rues et ruelles. Il suffit de parcourir le pays de long en large pour constater que la propreté n'est pas le fort de certains. Si tout le monde prend soin de nettoyer sa maison de l'intérieur, il suffit de franchir la porte pour trouver des montagnes de détritus en tous genres abandonnés dans la rue. Certains font preuve d'une inconscience totale, pour continuer à balancer de gros sacs-poubelles par-dessus le balcon. Alors, comment une personne qui nettoie sa maison avec soin, peut-elle vivre dans un cadre de vie des plus dégradés.
Jeter un mégot de cigarette par terre est passible d'une amende salée sous d'autres cieux, constat de visu, chez nous, il ne faut pas s'étonner de voir un monticule de déchets amassé devant une polyclinique ou le siège d'une institution publique. Un peu comme celui qui nettoie sa maison pour cacher toute la saleté sous le tapis du salon, le je-m'en-foutisme de l'Algérien lambda quant à la qualité de son cadre de vie est devenu comme une seconde nature. Pour tenter de donner un visage un peu plus amène à nos villes, des établissements publics ont été créés pratiquement au niveau de toutes les wilayas, chargés de la collecte des ordures ménagères, l'aménagement d'espaces verts, ou encore la maintenance de l'éclairage public. Faute de moyens suffisants, ces établissements n'arrivent pas à s'acquitter convenablement des tâches qui leur sont dévolues.
Parce que la propreté dans l'espace public est aussi une affaire de culture collective, l'Etat à lui seul n'est pas le seul responsable de la situation lamentable dans laquelle se trouvent les grandes villes du pays, où la propreté a déserté les lieux pour ne pas revenir avant longtemps. Certaines wilayas ont ouvert des centres de formation des métiers de propreté, avec une approche scientifique de gestion des ordures ménagères dont le volume augmente proportionnellement à la croissance de la population et l'érection de nouvelles cités partout dans le pays. Quid des missions du ministère de l'Environnement ? Pis encore, des maladies que l'on croyait éradiquées à jamais sont de retour, et le manque de propreté en serait l'un des facteurs aggravants.
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Crise de propreté !
par El-Houari Dilmi
«La propreté fait partie de la foi », c'est là un enseignement du Prophète que tout musulman est censé connaître et surtout mettre en pratique dans sa vie de tous les jours. Déplorable constat qui saute aux yeux de tous, nos villes sont trop sales, quand on sait que le vrai développement d'un pays se voit d'abord à la propreté de ses villes, rues et ruelles. Il suffit de parcourir le pays de long en large pour constater que la propreté n'est pas le fort de certains. Si tout le monde prend soin de nettoyer sa maison de l'intérieur, il suffit de franchir la porte pour trouver des montagnes de détritus en tous genres abandonnés dans la rue. Certains font preuve d'une inconscience totale, pour continuer à balancer de gros sacs-poubelles par-dessus le balcon. Alors, comment une personne qui nettoie sa maison avec soin, peut-elle vivre dans un cadre de vie des plus dégradés.
Jeter un mégot de cigarette par terre est passible d'une amende salée sous d'autres cieux, constat de visu, chez nous, il ne faut pas s'étonner de voir un monticule de déchets amassé devant une polyclinique ou le siège d'une institution publique. Un peu comme celui qui nettoie sa maison pour cacher toute la saleté sous le tapis du salon, le je-m'en-foutisme de l'Algérien lambda quant à la qualité de son cadre de vie est devenu comme une seconde nature. Pour tenter de donner un visage un peu plus amène à nos villes, des établissements publics ont été créés pratiquement au niveau de toutes les wilayas, chargés de la collecte des ordures ménagères, l'aménagement d'espaces verts, ou encore la maintenance de l'éclairage public. Faute de moyens suffisants, ces établissements n'arrivent pas à s'acquitter convenablement des tâches qui leur sont dévolues.
Parce que la propreté dans l'espace public est aussi une affaire de culture collective, l'Etat à lui seul n'est pas le seul responsable de la situation lamentable dans laquelle se trouvent les grandes villes du pays, où la propreté a déserté les lieux pour ne pas revenir avant longtemps. Certaines wilayas ont ouvert des centres de formation des métiers de propreté, avec une approche scientifique de gestion des ordures ménagères dont le volume augmente proportionnellement à la croissance de la population et l'érection de nouvelles cités partout dans le pays. Quid des missions du ministère de l'Environnement ? Pis encore, des maladies que l'on croyait éradiquées à jamais sont de retour, et le manque de propreté en serait l'un des facteurs aggravants.