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Annaba. La ville étouffe sous les marchandises

Publié le 23/08/2007

Ses trottoirs accaparés par les commerçants.

Certaines rues, comme celle de Larbi-Tébessi, par exemple, sont presque paralysées car, en plus, une partie de la chaussée est occupée par les véhicules en stationnement. Au train où vont les choses, il sera bientôt impossible de circuler au centre-ville qui deviendra un énorme souk à ciel ouvert.

À défaut de contrôle et de suivi sur le terrain par les services compétents, le commerce informel est en plein “expansion” à Annaba. Cet état de fait a suscité évidemment la grogne des commerçants légaux qui s’acquittent des impôts et autres taxes. L’occupation des trottoirs par les commerçants à Annaba devient un phénomène de plus en plus grave, étouffant le centre-ville sous l’œil indifférent des agents chargés de faire respecter la loi. La majorité des commerçants travaillent dehors sur les trottoirs forçant les véhicules et les passants à se disputer les chaussées étroites. Ces derniers deviennent de plus en plus audacieux et certains accaparent non seulement les trottoirs, mais à certains endroits, même une partie de la rue. On fait frire des bourek, cuire des pizzas, on peut choisir un frigidaire ou essayer un matelas en dehors du local commercial qui, lui, a été vidé de ses marchandises exposées dehors animées par des chaînes. Pratiquement toutes les rues adjacentes à la rue Gambetta, au cœur de la ville, ont leurs trottoirs occupés par des cuisinières, des climatiseurs, des meubles, des marchandises de toutes sortes, sans parler du marché informel qui a repris ses activités et s’achemine vers un remake de l’année dernière, mais en plus grave, car les propriétaires des magasins sont de la partie.
Même les gérants de café suivent le tendance, sortant sans vergogne leurs chaises et leurs tables sur les trottoirs, avec tous les désagréments que cela comporte.
Les marchands de fruits et légumes occupent de leur côté des pans entiers de trottoirs, exposant des dizaines de cageots sur la place réservée, en principe, aux passants.
Certaines rues, comme celle de Larbi-Tébessi par exemple, sont presque paralysées, car en plus une partie de la chaussée est occupée par les véhicules en stationnement.
Au train où vont les choses, il sera bientôt impossible de circuler au centre-ville qui deviendra un énorme souk à ciel ouvert.
Les nombreux articles parus dans la presse locale dénonçant ce phénomène où l’incivisme joue avec l’impunité n’ont trouvé aucun écho positif. Les choses s’aggravent au contraire.

Hafiza M. [LIBERTE - 23-08-2007]
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