Football. L’USM Alger poursuit en justice Menadi

Allik le qualifie de « personnage nuisible ».
 
Selon le président de l’USM Alger, M. Saïd Allik, la direction usmiste a déposé hier auprès du procureur de la république d’Alger une plainte contre le président de l’USM Annaba suite aux menaces de mort qu’il a proférées jeudi dernier contre les supporters de l’USM Alger à l’issue de la rencontre qui a opposé les deux équipes. « Nous croyons fermement que rien ne  sert de polémiquer avec ce personnage nuisible qui n’a rien à voir avec le football. Je ne lui répondrais donc pas. En revanche, le comité directeur de l’USMA a décidé  d’ester en justice Menadi. Il aura donc à répondre de ses accusations graves devant les tribunaux », indique Allik. Ce dernier révèle également que « le comité directeur a adressé une lettre ouverte au président de l’APN, M. Ziari dans laquelle il lui demande de lever l’immunité parlementaire pour Menadi afin qu’il puisse répondre de ses actes devant la justice ». En outre, l’USMA a adressé, hier, une lettre au président de la FAF, M. Hamid Hadadj dans laquelle la direction dénonce avec force et fermeté le comportement scandaleux de M. Menadi Aïssa, président de l’USM Annaba lors du match qui a opposé son équipe à la nôtre jeudi dernier. La lettre fait ressortir qu'avant le match, ce personnage n’a cessé de provoquer les supporters et les forces de l’ordre. Pendant le match, il a pris à partie tous les arbitres (4), n’hésitant pas à les houspiller et à les insulter. À la fin du match (et nous vous invitons à visionner le match), il a tenu des propos d’une gravité extrême dans lesquels il a proféré des menaces à l’encontre de nos supporters et de notre équipe. Nous vous rappelons que ce monsieur n’en est pas à sa première puisque la saison passée il a tenu les mêmes propos après le match aller de son équipe contre le CS Constantine. Pour couronner le tout, cette personne a agressé physiquement un photographe et un officier de police ». À ce titre, la direction de l’USMA demande à M. Hadadj « de prendre en considération la dangerosité d’une telle attitude, loin d’être celle d’un éducateur mais plutôt celle d’un « pyromane ». Nous vous demandons de prendre les mesures idoines afin de punir cet individu et l’empêcher de nuire ».

S. B. [LIBERTE - 11-09-2007]