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Annaba. Agriculture: Une vocation et des perspectives

Publié le 24/09/2007

Les plaines de Annaba, qui se sont rétrécies comme une peau de chagrin au gré du dernier découpage administratif, veulent recouvrer leur vocation d’antan.

Les cultures industrielles et les agrumes, qui ont fait jadis la renommée de la région, sont au centre de la stratégie du secteur. Le programme de mise à niveau des exploitations agricoles, basé sur le soutien de l’Etat, ouvre des perspectives qui promettent beaucoup pour l’investissement dans l’agroalimentaire et la transformation. Avec quelque 800 exploitations, spécialisées dans la culture de la tomate, Annaba répond, aux côtés des wilayas avoisinantes, à la demande nationale. Les exploitations concentrées, pour l’essentiel dans la région de Aïn Berda, El Hadjar, El Bouni, et Cheurfa, se caractérisent par un rendement faible en raison du mode de conduite de la culture. La production ne franchit pas la barre des 900 000 q, avec un rendement moyen de quelque 150 q. Annaba est dotée de 4 unités de transformation avec une capacité de 100 t/h. Les agriculteurs, et c’est une revendication remise sur le tapis à chaque saison agricole, sont confrontés aux difficultés d’écoulement du produit. A travers la pratique de l’intensification, l’on ambitionne de porter la production à 1,8 million de quintaux, avec un rendement de 300 quintaux à l’hectare. Le rendement dans la production de tabac est aussi faible, et la production ne dépasse pas les 2 800 quintaux.Une production prévisionnelle de 2000 q, avec un rendement moyen de 20 q/h, est escomptée pour l’aboutissement de la mise à niveau des exploitations. Dans cette perspective, les services agricoles ciblent 150 tabaculteurs et l’extension des zones d’El Eulma et Cheurfa. La production laitière n’est pas moins ciblée par cet effort d’amélioration. Actuellement, la production ne dépasse pas les 29 millions de l/an, soit quelque 3 000 litres par tête et par an. Sur les 1 516 éleveurs, que compte la wilaya, seuls 119 sont agréés. Le cheptel est estimé à 47 000 têtes, dont 21 000 vaches laitières. Le système coopératif est absent, et l’élevage prépondérant reste celui hors sol. A travers le programme de développement, les services agricoles tablent sur une augmentation de 60% de la production de lait, et un accroissement des effectifs à hauteur de 40%. L’équipement et la collecte sont, faut-il le rappeler, soutenus par l’Etat. Le nombre d’adhérents à l’activité de collecte de lait sera porté de 18 à 250. La mise en valeur des forêts n’est pas en reste des mutations qui s’opèrent dans le secteur. Dans ce sillage, il est prévu un périmètre de mise en valeur de 757 ha avec plantations agricoles comme, à titre d’exemple, la plantation d’oliviers sur 15 h à Berrahal, qui a bénéficié du programme de mise à niveau FNDRA, en plus de l’assainissement de la plaine d’El Allélik sur 1 000ha de la zone agrumicole. La production agrumicole est confrontée aux inondations récurrentes, à la vétusté du réseau, mais aussi au vieillissement des vergers. Le rendement moyen est estimé à quelque 130 q/ ha. Le programme, qui prévoit de nouvelles plantations sur 600 ha et l’arrachage sur 291 ha, ouvre réellement des perspectives au développement des capacités de transformation, et permettra la valorisation des plantations et la couverture de la demande en produits agrumicoles.

Arezki Saouli [EL WATAN - 24-09-2007]
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