Annaba. Théâtre : Les soirées d'antan

Forte participation, nombreux public connaisseur, prestations de qualité, bons décors et bonne organisation ont été les ingrédients de cette 2ème édition du Festival de la musique et de la chanson citadine, qui a été clos vendredi soir au TRA.

Cette ultime soirée bônoise au parfum andalou a été entamée par un groupe de Tlemcen, Les Amis de Cheikh Larbi Bensari, dans une ambiance entraînante, avec des morceaux de musique classique andalouse, en présence du wali, du P/APW et d'autres invités. Puis ce fut le tour de la célèbre chanteuse Saloua, qui revient sur la scène après une longue éclipse. Elle a séduit les mélomanes avec son répertoire d'anciennes chansons sentimentales et romantiques, auxquelles le public a répondu par de forts applaudissements.

La clôture a été faite pour le chanteur bônois Layachi Dib, auquel un hommage particulier a été rendu à cette occasion. Le fils de la place d'Armes a paru dans ses plus beaux jours en faisant vibrer la salle composée en grande partie de la gent féminine, en chantant le malouf comme à ses vingt ans, avec sa voix limpide et pénétrante, en parfaite harmonie avec l'accompagnement musical. Une ambiance chaude et joyeuse a caractérisé cette dernière soirée d'un festival qui s'est ouvert le 20 septembre. Pour les connaisseurs, ce fut l'un des meilleurs festivals. Un festival qui a déjà gagné ses galons.

Le directeur de la culture nous dira en ce sens: «Tous les participants ont été à la hauteur et ont pu montrer leurs capacités et leur maîtrise dans les genre du malouf, du haouzi et du chaabi. Ce qui démontre la rigueur de ce festival, dont le but recherché reste la formation et le développement pour une meilleure maîtrise et la représentativité de notre patrimoine culturel».

Tayeb Zgaoula [LE QUOTIDIEN D'ORAN - 30-09-2007]