Les retraités sont très sollicités à Annaba par les opérateurs économiques privés. Avec la mise en application de la loi portant retraite anticipée ou proportionnelle, la masse des compétences forcée au chômage est importante. L’exemple des sidérurgistes est édifiant : initialement prévus à 1 200, les préposés à la retraite sont passés, de leur propre gré, à 1 500. Ils sont de différents degrés de compétence professionnelle. A leur sortie, ces retraités feront les beaux jours des commerçants et des entreprises privées. Les bénéfices sont multiples : exploiter ces compétences à des salaires dérisoires, sans autre indemnité et sans avoir à les déclarer à la CNAS, en sont quelques avantages. A Annaba, ils sont des milliers à travailler et à bénéficier d’un double salaire (CNR-employeur), alors qu’en parallèle, et en l’absence de toute perspective d’avenir, les jeunes diplômés ou sans diplôme, sont voués à l’oisiveté et ses corollaires, dont la délinquance.
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