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Annaba. Marché informel : La riposte de l’UGCAA

Publié le 07/10/2007

Baisse d’impôts pour les commerçants, implication de tous les acteurs du domaine des activités commerciales, mais aussi vision et étude à long terme des décisions prises avant leur application et soutien des prix uniquement en direction des plus démunis par la mis en place de mécanismes adéquats. Telles étaient, entre autres les solutions proposées par le porte-parole de l’UGCAA M. Boulanouar, à la situation du marché national qualifié de catastrophique, lors d’un point de presse tenu, le week-end dernier, au centre commercial El-Djahed à Annaba, portant sur l’organisation du marché en Algérie.

À cette occasion, l’animateur devait lancer un appel à tous les ministères ayant un rapport direct ou indirect avec les activités commerciales, à se solidariser avec les commerçants, afin de mettre en place, dans les plus brefs délais, une politique bien étudiée pour faire sortir le commerce national de la situation de plus en plus compliquée et de surcroît dangereuse dans laquelle il se trouve actuellement, alors qu’il emploie la majorité écrasante de la main-d’œuvre à travers le pays.

La gravité de la situation a poussé ces commerçants à tirer la sonnette d’alarme et faire des propositions dans le but de redynamiser un secteur qui se détériore de plus en plus, en laissant la place à l’anarchie du commerce informel. Selon les chiffres divulgués, ils sont 1 250 000 commerçants sur le territoire national à être enregistrés au RC, contre 1 500 000 à travailler dans l’informel. Faisant ainsi perdre 60% de manque à gagner au Trésor public. "Il y a danger", s’est exclamé M. Boulanouar, pour qui l’informel est un frein à l’investissement dans un marché qui pourrait, s’il était bien organisé, se compter entre 5 et 6 millions de consommateurs. "Des entreprises importantes pensent à fermer leurs portes, étouffées par l’importation et la distribution informelle", a-t-il affirmé.

La baisse des impôts et taxes infligées, actuellement, aux commerçants légaux, alors que les autres ne sont pas inquiétés, est une autre condition préconisée, car le fardeau des impôts est à l’origine de la fermeture de 2 000 bijoutiers et de 4 000 boulangers. Cette revue à la baisse devait freiner la corruption et la fraude fiscale, sans parler de l’encouragement du marché informel à sortir de l’illégalité.

Hafiza M. [LIBERTE - 07-10-2007]
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