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Annaba. Ramadhan de toutes les inquiétudes

Publié le 08/10/2007

Bien que les services de sécurité aient renforcé leurs effectifs, particulièrement au niveau des différents points névralgiques de la commune chef-lieu de wilaya Annaba, des bandes de délinquants continuent à sévir.

Vols à la roulotte, à la tire et agressions se sont multipliés depuis le début du mois de Ramadhan. Il ne se passe pas un jour sans qu’il y ait des agressions et des vols à travers le territoire de la commune. Devant la passivité des citoyens, ces délinquants, souvent des repris de justice, n’hésitent plus à activer au nez et à la barbe de tout le monde. Aux véhicules stationnés, vidés de leur contenu ou volés, ils ont ajouté à leur sinistre besogne, les agressions à l’arme blanche contre quiconque tenterait de s’opposer à leurs méfaits. Sollicités de partout, les jeunes agents du service d’ordre en tenue civile semblent être dépassés par le nombre de ces malfrats qui ne reculent devant rien pour s’accaparer du bien d’autrui. El Hattab, marché couvert, rue Ibn Khaldoun (ex-Gambetta), Cours de la Révolution, marché au blé Bouzered Hocine et Didouche Mourad, sont des lieux particulièrement ciblés. En nombre également, les prostituées activent après la rupture du jeûne, et jusque tard dans la nuit au bord de l’autoroute Plaine Ouest à proximité de la direction générale de Sonelgaz. Des entremetteurs attitrés assurent la garde de ces vendeuses de charmes, dont le comportement et l’accoutrement sont une atteinte à la moralité, particulièrement en ce mois sacré de piété. A El Hattab, profitant de la densité humaine, les pickpockets ont la part belle avec les pères et mères de famille, dont la vigilance est prise en défaut. A Didouche Mourad, après s’être accaparé la placette de la cité, seul espace de loisirs des habitants, les vendeurs ont pratiquement squatté la route empêchant, avec leurs charrettes à bras, toute circulation automobile, y compris celle de la police urbaine dont les agents sont quotidiennement en faction près du 5e arrondissement.

Leïla Azzouz [EL WATAN - 08-10-2007]
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