Annaba. Formation professionnelle : 4500 stagiaires

Plus de 4 500 apprentis dans les métiers manuels.

Plus de 4 500 stagiaires poursuivent à Annaba une formation en apprentissage dans les métiers manuels.

Longtemps marginalisée, la formation a enregistré, ces dernières années, une certaine dynamique en se repositionnant, en tant qu’ élément potentiel , pourvoyeur de main-d’œuvre qualifiée et facteur de réactivation du marché de l’emploi de plus en plus exigeant en matière de qualité de la force de travail . Ce nouvel état d’esprit, qui n’est pas le fruit du hasard, est venu corriger les dysfonctionnements et la désarticulation entre les divers secteurs d’activités dans le cadre d’une approche visant l’intégration de l’économie à l’échelle macroéconomique. Il y a eu lieu de souligner, dans ce contexte, que l’appareil de formation mis en place était en inadéquation avec les besoins économiques. Aussi, les diplômés, qui sortent chaque année des centres de formation, sont confrontés au problème de débouchés pour obtenir un emploi, et par la même valoriser leur formation. L’alternative de création de microentreprises, au titre des dispositifs de soutien de l’Etat à l’emploi, est souvent difficile à suivre par les jeunes diplômés de la formation professionnelle, à cause de la méfiance des banques publiques pour accorder des crédits d’investissement. La prise de conscience pour la valorisation des métiers manuels à travers des actions de sensibilisation menées souvent par des demandeurs de main-d’œuvre qualifiée, a permis d’orienter plus de 600 jeunes pour suivre des métiers dans le secteur des services, 400 autres dans l’artisanat, 500 stagiaires dans le tourisme et l’hôtellerie, 100 autres dans la menuiserie, 384 apprentis dans les travaux publics, 189 jeunes dans l’agriculture et 59 apprentis dans la pêche et l’aquaculture. La dynamisation de l’apprentissage demeure, dit-on, la meilleure formule pour répondre à l’adéquation formation et marché de l’emploi. De nouvelles filières, relatives à la formation de techniciens dans l’arboriculture, l’apiculture, le jardinage, la production animale et la maçonnerie, viennent d’être introduites dans ce sens au niveau des centres de formation. Elles sont assorties de l’obligation de l’initiation à l’utilisation de l’outil informatique par les apprentis en formation. Le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels compte 15 établissements, dont deux instituts spécialisés et trois annexes accueillant plus de 12 000 jeunes, soit un poste de formation pour 73 habitants.

Tawfiq G. [EL wATAN - 10-10-2007]