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Annaba. Justice : Affaire d’exportation de produits ferreux

Publié le 29/10/2007

Justice AnnabaUn litige de 3 millions de dollars entre saoudiens et algériens.
 
Le procès de l’affaire opposant la société saoudienne El Manar El Moutatawer, basée à Djedda, à une entreprise algérienne Metal Packaging, implantée à El-Bouni (Annaba) et spécialisée dans l’emballage métallique agroalimentaire et l’exportation du produit ferreux, s’ouvrira aujourd’hui au tribunal de Annaba.

La genèse de ce scandale financier a éclaté au début de l’année en cours, quand un ressortissant égyptien, représentant de la société saoudienne El Manar El Moutatawer, s’est présenté à Annaba pour, dit-il, récupérer les 15% du montant d’un contrat de l’ordre d’environ 3 millions de dollars, versé à titre d’avance à la société Metal Packaging, et ce, pour la livraison de 10 000 tonnes d’acier. Selon l’accord, la marchandise devait être livrée au plus tard 20 jours après le virement (novembre 2006), mais celle-ci tarde à arriver.

La société saoudienne s’inquiète et prend alors contact avec l’opérateur algérien qui répond par un fax que ladite marchandise n’a pu être chargée à cause de certains problèmes relatifs au fret de navires. Dans le même écrit, il est indiqué que 2 autres navires seront chargés respectivement de 5 500 et 3 500 tonnes et transporteront à destination des ports de Djedda (Arabie Saoudite) et Tartous (Syrie) le 5 janvier 2007. À la date prévue, ni bateau ni marchandise ne sont arrivés et aux opérateurs étrangers de douter de la bonne foi de l’exportateur algérien.

Le représentant de l’entreprise saoudienne, qui s’était déplacé à Annaba pour demander à voir si la marchandise était arrivée, s’est vu opposer une fin de non recevoir par le promoteur algérien, qui a rejeté catégoriquement, d’une part, cette thèse et, de l’autre, la démarche et la qualité du représentant d’El Manar. Depuis, l’émissaire de l’entreprise saoudienne n’a pas cessé, dit-il, depuis sa présence en Algérie de frapper à toutes les portes pour récupérer le bien de sa société, y compris à celles du ministre de la Justice, du Chef du gouvernement, voire du président de la République.

Pour le patron de Metal Packaging, le document présenté par l’émissaire de la société saoudienne est nul et non avenu, car il ne porte pas le cachet des institutions officielles, à savoir l’ambassade d’Algérie en Arabie Saoudite et le ministère des Affaires étrangères, comme le prévoit la loi. Quant au respect du contrat, l’opérateur algérien affirme que c’est l’entreprise saoudienne qui a failli à ses engagements explicitement soulignés dans les factures pro-forma, lesquelles mentionnent que la marchandise en question ne sera livrée qu’après le paiement définitif de la totalité du montant par El Manar. Or, explique-t-il, cette dernière, en dépit de trois mises en demeure adressées à Djedda, l’invitant à se conformer aux dispositions du contrat, n’a jamais donné de suite.

B. BADIS [LIBERTE - 29-10-2007]
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