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Annaba. Dégradation avancée de l’environnement

Publié le 20/11/2007

L’entretien des routes de la commune de Annaba laisse à désirer. C’est la constatation faite par les automobilistes. Pratiquement tous les boulevards, rues, ruelles de la ville sont traversés par des nids-de-poule, crevasses, tranchées, etc.

Certains élus, à la dernière session APW, diront que « des efforts sont déjà entrepris pour la réfection du réseau routier de la ville ». Or, au regard de la qualité du bitume utilisé, l’on a l’impression que le colmatage est réalisé avec un matériau qui s’envole à la moindre averse, d’où l’idée que se font les automobilistes sur l’efficacité des services communaux chargés de cette mission. « La réfection du réseau routier de la ville de Annaba peut être un thème très important pour la campagne électorale, d’autant qu’il s’agit d’élections locales où la prise en charge des préoccupations des citoyens pourrait être le cheval de bataille de la campagne », dira, sur un ton ironique, un chauffeur de taxi. L’autre anomalie réside dans la facilité avec laquelle certaines entreprises publiques ou privées se permettent d’entraver la circulation routière pour réaliser des travaux dans leurs demeures ou pour creuser à même la route une tranchée pour le passage des conduites du réseau AEP ou autre branchement de leur conduite d’alimentation en gaz de ville. C’est le cas de la cité Didouche Mourad où, après plusieurs mois de travaux effectués, il leur importe peu de laisser des trous béants en longueur et en largeur qu’ils ont creusés. Tout aussi anormal qu’avec un important effectif, la direction de l’environnement de la commune n’arrive pas à maîtriser l’entretien des jardins publics et espaces verts. Excepté des opérations d’élagage ou de taille d’arbres, la dégradation est avancée et s’aggrave chaque jour davantage dans les différents jardins et espaces verts de la ville, comme celui connu des jeunes sous l’appellation de Jardin d’amour, celui en face du siège de la sûreté de wilaya, ou encore Oued Eddeheb, El Hattab, Stambouli, Place Alexis Lambert et celui de la cité FLN. Apparemment, ces agents de l’environnement sont composés pour la plupart de secrétaires de responsables, dont la mission est de protéger l’environnement de leur direction.

El Watan > 20/11/07 > Leïla Azzouz

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