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Conférence de Me Ali Yahia Abdenour à Annaba

Publié le 11/12/2007

 “Il faut expurger le venin du code de l’information, qui est un code pénal bis.” C’est ainsi que Me Yahia Abdenour devait expliquer la position de la LADDH devant le harcèlement subi par les gens de la presse dans notre pays, lors de la commémoration hier à Annaba du 59e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Étaient présents à cette manifestation le président de la Ligue, Mostefa Bouchouchi, et Me Noureddine Boussiaad, chargé de l’organique, autour d’une assistance nombreuse. Au cours de cette commémoration, où a été évoqué le déploiement de la Ligue dans l’Est, les représentants de la LADDH devaient appeler les autorités à prendre des mesures immédiates “afin de créer un climat favorable à l’exercice des libertés individuelles et collectives”, demandant, entre autres, la levée de l’état d’urgence, la mise en conformité de la Constitution avec les conventions internationales déjà ratifiées et la ratification de la Convention de Rome relative à la Cour pénale internationale. En marge de cette manifestation, Me Yahia Abdenour devait déclarer, en ce qui concerne la réconciliation nationale prônée par le président Bouteflika, que “pour faire la paix, l’observation des droits de l’homme est une chose indispensable. L’une ne peut aller sans l’autre. Le président devrait, afin de régler cette douloureuse phase vécue par des milliers de personnes, réunir des représentants de la société civile autour de commissions politiques et juridiques et faire parler les gens, qu’ils soient d’un côté ou de l’autre de la barrière, et engager obligatoirement des actions en justice, afin que les intéressés puissent faire leur deuil”.
Le doyen de la LADDH devait, en outre, aborder le dossier de la justice, martelant qu’“il n’y a pas de liberté sans justice, et de justice sans liberté. Les juges doivent seulement appliquer la loi. Aujourd’hui, on apprécie les performances d’un juge au nombre d’affaires qu’il a traitées”.
De son côté, Me Boussiaad devait faire un tour d’horizon de la situation des droits de l’homme dans notre pays, demandant la levée du monopole de l’État sur le champ audiovisuel en ouvrant la voie à l’investissement. Reprenant le dossier des disparus, il devait ajouter : “Il faut qu’on parvienne à mettre en avant le principe de justice sans que la situation reste dans l’impunité”. 

Liberté > 11/12/07 > Hafiza M.

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