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Annaba. Berrahal et Chétaïbi : Les oléiculteurs déçus

Publié le 18/12/2007

Les oléiculteurs de la région de Berrahal et de Chétaïbi sont en colère car, cette année, la production oléicole a été en deçà des prévisions établies.

Habituellement, le rendement à l’hectare, en moyenne saison, est de 30 à 40 quintaux. Cette année, seulement 6 q / ha ont pu être atteints. Les agriculteurs que nous avons contactés imputent cette situation à plusieurs facteurs, dont les aléas climatiques et la vieillesse des oliveraies. C’est ce qu’explique l’un d’entre eux, déclarant : « Les aléas climatiques et la vieillesse des oliveraies ont eu de lourdes conséquences sur la production. En l’absence de nouvelles plantations, la production est en constante régression. Il faut savoir que tous les oliviers existants sont plus que centenaires, ce qui engendre la chute considérable des olives avant terme. En plus, la méthode archaïque de cueillette se répercute négativement sur le rendement des oliviers ». Il faut noter que dans cette région, les oléiculteurs optent pour la gaule, car seule cette longue perche permet de « traquer » les olives dans les endroits les plus inaccessibles. Ainsi, ils évitent de grimper aux arbres car, non seulement les chutes graves sont légion, mais parfois impardonnables. Par ailleurs, des techniciens agricoles indiquent, de leur côté, que les oliviers ne donnent plus de rendements appréciables par manque d’entretien. En effet, les agriculteurs ne respectent plus les techniques règlementaires d’entretien, et ce en dépit des recommandations des services agricoles en matière de taille, d’entretien et surtout de rajeunissement. De plus, les propriétaires d’oliveraies évitent d’utiliser les engrais, pourtant plus que nécessaires en raison des prix appliqués qu’ils jugent exorbitants (4 000 DA/q). La situation est aggravée par les oiseaux prédateurs, tels les étourneaux. Ceux-ci, qui sont d’une race spéciale et devant lesquels les fellahs restent impuissants, détruisent souvent une grande partie des récoltes. Dans un passé récent, précisent les agriculteurs, des chasseurs se sont spécialisés dans la capture de ce genre d’oiseaux. Pour ce faire, ils utilisaient des sacs en jute contenant des lampes-torches allumées qu’ils disposaient aux abords des buissons. Attirés par la lumière, les oiseaux s’engouffraient par dizaines dans ces pièges improvisés. Cette technique de chasse permettait de lutter efficacement contre ces prédateurs et constituait une source de vie pour les chasseurs.

El Watan > 18/12/07 > Mahmoud Ameur

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